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Madame de Sévigné

Publié le 22/02/2012

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(1626-1696) Une chronique mondaine sous le Roi-Soleil. Née à Paris, au Marais, orpheline à 6 ans, élevée avec soin et bonheur par sa famille maternelle, les Coulanges, ayant reçu les leçons d'excellents maîtres comme Ménage et Voiture, Marie de Rabutin-Chantal est riche, intelligente et belle. Elle épouse, à 18 ans, le Breton Henri de Sévigné, chevalier et marquis. Veuve à 25 ans, elle quitte le manoir des Rochers, près de Vitré, et s'installe à Paris avec ses deux enfants, Françoise-Marguerite et Charles de Sévigné. Elle fréquente les salons «précieux» et se lie d'amitié avec des frondeurs célèbres comme La Rochefoucauld et le cardinal de Retz. Plus tard, elle fréquente d'autres grands personnages proscrits par le pouvoir, le surintendant Fouquet, le ministre Pomponne, Bussy-Rabutin, auxquels elle reste courageusement fidèle. Elle ne hante pas la cour — ce «pays-là» —, mais ne «politique» pas vraiment; si bien que sa vie de grande dame s'écoule sans drame jusqu'à «la grande affaire de ma vie»: le mariage de sa fille qui s'installe en Provence où son mari est nommé lieutenant général. C'est un déchirement qui fait naître sa vocation d'écrivain. Mme de Sévigné a 45 ans lorsqu'elle entreprend son immense correspondance: 1155 lettres. La plus grande partie d'entre elles s'adresse à cette fille chérie dont 600 km la séparent; elle les envoie, au rythme de deux par semaine, par un courrier qui met dix jours.

« Madame de SévignéFemme de lettres française (1626-1696)« Une heure de conversation vaut mieux que cinquantelettres.

»Issue d'une famille d'aristocrates, Marie de Rabutin-Chantal perd trèsjeune ses parents et est élevée par son oncle Philippe de Coulanges.

Elleépouse en 1644 le marquis de Sévigné, jeune noble volage qui meurtdans un duel, la laissant veuve à vingt-cinq ans, avec deux enfants,Françoise, la future comtesse de Grignan, et Charles.

Après une périodede deuil, elle reparaît à la cour où sa beauté et son esprit lui valent denombreux hommages.

Mais elle ne se remarie pas.Quand le comte de Grignan est nommé lieutenant général en Provencepar Louis XIV, sa femme, Françoise, l'accompagne.

Cette séparationdouloureuse entraîne lesLettres(1671-1696) de la marquise à sa fille.Cette correspondance qui s'étend sur une trentaine d'années à raisonde trois à quatre lettres par semaine révèle le talent de l'épistolière et desa « plume qui va comme une étourdie ».

1 500 lettres environ serontadressées principalement à sa fille, mais aussi à son fils Charles, et à sesamis, dont Madame de La Fayette*.Ces lettres connues de son vivant ont souvent été copiées et transmisesde main en main.

Leur authenticité pose problème car elles ont étéremaniées suivant les instructions de Mme de Simiane, la petite-fille dela marquise.

C'est sur la découverte en 1872 d'un recueil de quatre volumesque s'appuient les éditions modernes.. »

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