Les égouts de Paris
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
(1853-1870)
Un travail d'Hercule. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, Paris demeure une ville insalubre. L'évacuation des eaux usées se fait de manière archaïque et insuffisante pour une population toujours plus nombreuse. Comme au Moyen Age, la plupart des rues ne possèdent qu'un caniveau central, le ruisseau, qui tient lieu d'égout. La capitale ne dispose que d'un seul collecteur, construit par Turgot, qui va de Belleville à la place de l'Aima, où il se déverse dans la Seine. Une pluie suffit à provoquer des débordements. Des odeurs fétides empuantissent perpétuellement la ville. Cette absence d'hygiène favorise les épidémies. En 1832, le choléra fait d'innombrables victimes en se propageant par les eaux des fontaines, polluées par les égouts et les eaux qui infiltrent les cimetières.
Liens utiles
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- Commentaire « Le joujou du pauvre », Le spleen de Paris, 1869
- Etude de documents iconographiques sur la commune de Paris