Devoir de Philosophie

les deux coqs de Lafontaine

Publié le 04/01/2014

Extrait du document

Les deux coqs de Jean de La Fontaine Introduction: reprendre la bio de La Fontaine. Les 2 coqs racontent un combat de coqs ayant pour objet une poule. C'est une fable hétérométrique qui met en scène comme souvent chez La Fontaine des animaux. Problématique : Comment le récit se met au service de la morale ? Plan : I/ L'art du récit Une histoire rapide et efficace Une fable musicale et rythmée Une fable comique II/ Une morale efficace Le retournement de situation Une morale universelle La leçon moraliste I/ L'art du récit Une histoire rapide et efficace LF nous livre ici un récit raconté de façon rapide et efficace. La présentation est brève, il n'y a aucun détail superflu, ce qui exprime la brièveté de la situation initiale qui ne dure même pas un vers. L'imparfait d'habitude qui est rompu par un verbe au passé simple « une poule survint ». Au long du récit, aucun des coqs n'est décrit véritablement. Le titre de la fable réunit les 2 coqs ensembles, sans signe distinctif comme on le voit dans la fable avec « nos coqs ». Tous les groupes nominaux désignant des coqs sont neutres : « le vaincu, le rival ». Pas de moyen de distinguer les coqs car ce qui compte ce n'est pas l'identité des coqs mais l'histoire en elle-même. Le schéma narratif est plein de retentissement : déjà l'élément perturbateur, l'arrivée de la poule, donne lieu à une guerre : « et voilà la guerre allumée ». Cette phrase nominale avec le présentatif « voilà » fait état de la rapidité avec laquelle le conflit est déclenché. Rebondissements rapides : le combat, la défaite, la vengeance qui est préparée, l'apparition d'un justicier extérieur à l'histoire à savoir le vautour et le triomphe du perdant avec un retournement de situation. La rapidité et l'efficacité du récit se voient à travers le fait que le narrateur nous laisse deviner la suite pour attirer notre attention sur diff points. Prolepse « adieu les amours et la gloire » nous i...

« Þ Les 1 èr vers nous donne à la fois la situation initiale et l’élément perturbateur et le 2 ème vers, plus court, la rapidité avec laquelle cette guerre est déclenchée. Þ Les vers longs permettent de décrire la manière dont le coq vaincu prépare la vengeance : « il aiguisait son bec, battait l’air et ses flancs » (v6).

Le rythme soutenu s’appuie sur des enjambements comme (v3 à v5). Þ Effets de répétition (v12, v13) avec « ses amours, ses amours » et le chiasme « gloire et ses amours » et « adieu les amours et la gloire ». Þ Enfin, la musicalité de la fable se manifeste à travers la disposition changeantes des rimes avec des rimes croisées : v1 à 4, v5-6 rimes plates et v 25-29 rimes embrassée, ce qui diverti notre oreille une fois de plus on ne sait pas ou attendre la rime ce qui donne une certaine vivacité à cette fable. Transition: Notre fable a ceci de particulier qu’elle est particulièrement comique ce qui renforce son côté attrayant et révèle une fois de plus toutes les nouveautés que LF à introduite dans la fable par rapp avec les fabulistes anciens. C.

Une fable comique Þ Le choix des coqs est un choix de nature comique.

Les expressions « combat de coq » ou « faire le coq » sont des expressions qui renvoient à l’orgueil, vantardise, fierté excessive.

Le fait de choisir ses animaux est comique. Þ Décalage amusant entre ce dont il est question, à savoir, 2 coqs en concurrences pour concurrence une poule et référence à Troie avec l’apostrophe « amour tu perdis Troie ».

on a d’un côté un ton solennel évoquant l’un des épisodes les plus célèbres de la mythologie. Þ Décalage se retrouvant avec les périphrases comme « ? qui porte crête » désignant les coqs, « Hélène au beau plumage » référence à Hélène de Troie, plus belle femme de l’antiquité et dont l’enlèvement a déclenché la guerre de Troie. Þ LF introduit une confusion volontaire et comique entre les poules et les femmes puisque non seulement il nous il compare la poule à Helen mais il nous dit que le vainqueur eu « des femmes en foule ».

La rime sous-entend poule et le fait de dire femme au leur de poule, sème une confusion entre les 2 ce qui n’est pas sans faire rire le lecteur. Þ Comique cité à travers des jeux de mots avec la paronomase (=2 mots dans une syllabes fait la diff) entre coquet et caquet et il est amusant qu’il fait penser au mot coq mais aussi au bruit que fait la poule quad elle pond. Þ Le récit s’appuie sur un procédé comique qui est le retournement de situation ou bien l’arroseur arrosé à savoir le fait que celui qui se vante et est orgueilleux finit par tout perdre. Þ Décalage entre le triomphe du coq au début de la fable : « son vainqueur sur les toits s’alla percher et chanter sa victoire », renforcé par l’enjambement comme pour montrer le débordement de sa joie et l’amplifier de la défaite. Þ A cela s’ajoute le fait que comme souvent dans le procédé de l’arroseur arrosé, le gagnant parait ridicule dans la mesure où il ne passe même pas son temps avec la poule.

Il crie sa victoire, son objet « poule » ce qui montre que la victoire est plus importante que le gain. Transition: J de LF imitant le style de Homère, nous livre un récit burlesque.

On sent bien le gout de LF pour l’antiquité, caractéristique d’un auteur classique.

Toutefois, le fait de construire un récit relatant un combat de 2 coqs en le comparant au récit de la guerre de Troie plait au lecteur, l’amuse et en même temps l’instruit à travers une morale portant sur le danger de l’orgueil et de la vanité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles