Lecture analytique George Dandin
Publié le 17/02/2015
Extrait du document
«
vertu : « dans la maison de Sotenville on n’a jamais vu de coquette, et la bravoure n’ y est pas plus
héréditaire aux mâles , que la chasteté aux femelles.
».
L’expression « depuis trois cents ans », qui fait
sourire par son caractère excessif, montre bien que les Sotenville sont irréductiblement attachés à
leurs valeurs et fondent leur réputation sur leur passé familial .
L’énu mération d’anecdotes qui sont
arrivées à des membres de leur famille relève de l’héroïsme burlesque .
Ainsi la réplique « Il y a eu
une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d’un favori du roi, qui ne lui demandait
seulement que la faveur de l ui parler » décrédibilise la démonstration des parents, tant celle -ci est
outrée et partiale.
L’énumération est donc cocasse et ne répond guère aux inquiétudes de Dandin.
2.
Les inquiétudes de Dandin :
L’objet de l’échange est l’un des thèmes privilégiés de la comédie de mœurs et par conséquent de la
satire.
=l s’agit de l’infidélité d’une femme envers son mari .
George Dandin utilise une formule
euphémistique pour ne pas aborder de front la question avec ses beaux parents: « votre fille ne vit
pas comme il faut qu’une femme vive, et qu’elle fait des choses qui sont contre l’honneur ».
Bien
qu’il reste quelque peu flou en employant le terme « chose », Dandin fait comprendre à ses beaux -
parents la gravité d e sa situation.
Il est un mari trompé, schéma traditionnel de la farce et de la
comédie .
Au fil du dialogue, George Dandin se montre de plus en plus précis dans ses accusations,
jusqu’à expliquer, dans la dernière réplique de l’extrait, certains faits conc rets.
Le terme « courtisan »
qui signifie « faire la cour » est une preuve de son cocuage qu’il donne à ses interlocuteurs.
Conclusion :
George Dandin ou le Mari confondu , comédie -ballet de Molière, hésite pourtant entre tragédie
sociale et comédie farc esque, par le fait que le personnage du mari, accablé non seulement par sa
femme, l’est également par ses beaux -parents.
En ayant voulu s’élever au -dessus de sa condition, il
ne s’est attiré que le mépris de sa femme et de la famille de celle -ci.
La pièce finit mal et certains
metteurs en scène le font se suicider, ce qui en fournissant un éclairage tragique, montre que ce
personnage dont on se moque sans arrêt est pathétique..
»
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