L'école lyonnaise
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
(1550-1560)
Les premiers pas d'une poésie nouvelle. Dans ses Recherches de la France, Etienne Pasquier parle «de la grande flotte de poètes que produisit le règne d'Henri II». Malgré les troubles politiques et religieux, l'époque reste favorable à la vie de l'esprit, notamment dans le domaine littéraire. Lyon est bien placée pour être un foyer culturel. La province a encore une existence réelle. Seconde ville du royaume, point de départ des expéditions vers l'Italie, ville de banquiers et de marchands, ville de foires et de contacts, où s'échangent livres et marchandises, ville cosmopolite où se rencontrent Italiens et Allemands, elle est ouverte, grâce à un patriciat volontiers mécène, aux théories nouvelles sur l'art et la poésie. Louise Labé, «la Belle Cordière», a donné l'exemple, tout en renouvelant l'image de la femme dans la société, d'un lyrisme tendre et raffiné.
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