le rat qui s'est retiré du monde de La Fontaine
Publié le 05/01/2014
Extrait du document
«
Þ LF situe au début l’origine du récit en Orient avec « les levantins », caractéristique du
conte comme Voltaire et Montesquieu.
Þ Allusion au devis à l‘avant dernier vers ce qui ancre davantage le récit en Orient.
Þ Sorte de récit enchâssé dans la mesure où l’on voit dès le début qu’il s’agit d’une
légende racontée par les levantins : il y a donc un double éloignement.
1/ d’abord il s’agit de
quelque chose qui se passe loin : « comme un conte » mais un conte racontée par des
Orientaux= ambiance des milles et une nuit.
Þ Comme dans un conte, le narrateur procède à une déréalisation avec le fait de
mentionner plusieurs endroits qui semblent incompatibles entre eux.
Þ D’un côté on a le « levant » et de l’autre côté « Hollande » et enfin, « ratopolis », un
néologisme qui renvoi à la grecque antique avec le radical « polis ».
Þ Double déréalisation avec d’abord le fait que plusieurs endroits sont mentionnés, le
lecteur est désorienté et en plus le narrateur mentionne une ville qui n’existe pas.
Þ Schéma narratif qui rappelle un conte avec la situation initiale qui pour le rat est une
situation stable merveilleuse.
v4 « la solitude était profonde », v5 « s’étend partout » la
ronde » CAD un repos considérable.
Tous ces besoins sont satisfaits : « il eut le vivre et le
couvert » mis en valeur par la position en début de vers et par l’enjambement.
Þ Remarque du fabuliste « que faut-il davantage » renforce cet état de bonheur et de
perfection jusqu’à l’élément perturbateur introduit par « un jour » caractéristique du conte.
Transition: On voit ainsi, que LF cherche à transporter le lecteur dans un autre univers dont il
montre le coté irréel et séduisant ce qui diverti le lecteur et lui plait.
Ce plaisir est renforcé
par le récit lui-même dont l’art semble parfaitement maitriser par LF.
B.
Un récit agréable et varié
Þ Récit rythmé créé par l’hétérométrie, l’alternance d’alexandrin et d’octosyllabe, notre
oreille ne s’habitue pas.
Þ A cela s’ajoute une disposition des rimes changeantes : début et fin rimes croisées,
plates et embrassées : « solitaire, plus, reclus, faire ».
Þ LF alterne les diff types de discours avec le discours direct avec les propos du rat :
« mes amis les choses d’ici-bas… » mais aussi le discours indirect avec les paroles des
députés.
Þ Le rythme est dû au fait que le récit est souvent coupé par des interventions du
fabuliste qui arrête son récit pour s’adresser directement au lecteur.
Þ La question rhétorique « que faut-il davantage ?» crée une sorte de complaisance avec
le lecteur au milieu du récit.
Þ La remarque au présent de vérité général : « D prodigue … » est une sorte
d’explication faite par le narrateur qui coupe le récit.
Transition: Ainsi, en maitrisant l’art du récit, LF parvient à rendre ce dernier intéressant ce
qui permet au lecteur de prendre plaisir à la lecteur et en même temps de suivre la morale qui
est donnée à la fin.
II/ La satire des faux dévots
A.
L’opposition entre le rat et les émissaires
Þ LF nous propose une satire du clergé qui se voit à travers la comparaison de deux
types de rat, d’un côté le rat moine et de l’autre les députés de ratopolis.
Þ Le ton employé dans le discours des députés est humble lorsqu’il demande « quelque
aumône légère » où l’adj « légère » placé à la rime insiste sur le peu de chose qu’il demande,
c’est donc une demande humble..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Le rat qui s'est retiré du monde » de Jean de La Fontaine analyse complète
- Commentaire composé: LA FONTAINE, Fables, VII, 3, «Le Rat qui s'est retiré du monde». EAF
- Commentaire : Le rat qui s’est retiré du monde, Jean de la Fontaine.
- La Fontaine: « Le rat qui s'est retiré du monde » (Fables)
- Le Rat qui s'est retiré du monde