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Le rapport des sociétés à leur passé

Publié le 28/10/2013

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Thème 1 : le rapport des sociétés à leur passé Question 2 : les mémoires : lecture historique. L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France Mémoire : C'est le vécu d'un groupe insuffisamment reconnu par la communauté à laquelle ils appartiennent. La mémoire à aussi une dimension affective, car elle procède à une sélection d'évènement passé. I.De 1945 à la fin des années 1960 : l'historien et la construction d'une mémoire officielle A.La construction de mémoires rivales dans la France traumatisée et la victoire de la thèse du résistancialisme 1.A la libération s'élabore le mythe résistancialliste : le mythe d'une France unanimement résistante. A la fin de la guerre une atmosphère de guerre civile est présente. Des 1944 une épuration sauvage commence et on à 10 000 morts. Puis vient une épuration légale mise en place par le GPRF, 125000 personnes sont jugés, 50000 sont condamnés et 700 sont exécutés. Laval est exécuté en octobre. Le maréchal Pétain, voit sa peine passer de condamné à mort en détensions à perpétuité. Les français en sortent alors devisé et choqué par la défaite militaire de mai et juin 1940 par l'occupation nazis du régime de vichy et ils ne veulent pas en parler. La priorité du général de Gaule est d'effacer les divisions, il veut arriver à l'unité de la nation. Il faut alors reconstruire l'unité de la France autour de l'idée de la république. De gaules dit qu'il faut refermer la parenthèse du régime de vichy. Arrive alors la volonté de réconciliation de la communauté nationale. Cela se traduit par les lois d'armistie en 1947, 51 et 53. Le résistancialisme c'est le mythe d'une France uni dans le combat et entretenu par les forces politique dont les communismes et les gaullismes. Mais pourtant à peine 2% des français on fait de la résistance. Les gaullismes et les communismes font de cette période d'occupation une lecture héroïque : la presse, le cinéma, les célébrations de la libération et de la victoire, ex le film de Clément , la bataille du rail, en 1946, le 1er sur la résistance qui exalte l'héroïsme des cheminots français. Au lendemain de la guerre, les crimes de vichy sont tus. Quand le fils documentaire, nuit et brouillard sur l'univers concentrationnaire sort en 1956 il est d'abord censuré, on ne peut pas voir les gendarmes français garder le camp de juif de pithiviers. 2.Deux mémoires dominantes et rivales : la concurrence des mémoires de la résistance Les mémoires gaullistes et communistes se font concurrence et cela augmente. 1947 les ministres communistes démissionnent donc le parti communiste passe dans l'opposition. La mémoire gaulliste s'organise autour ...

« le mémorial de la France combattante sur le mont-valérien.

La construction d’un récit nationale nécessite un héros, c’est le sens du transfert des cendres de jean moulin au Panthéon en 64.

Jean moulin est révoqué par Vichy.

Ce socialiste rejoint De Gaules et c’est lui qui est à l’ origine de l’unification de la résistance.

Il est mort sous la torture sans parler.

De nombreux lieux servent à se rappeler des héros de la résistance, ce sont les lieux de mémoires.

Des musée sont aussi construit, tous dédier a la résistance.

Le gaullisme et le résistancialisme laissent peut de place aux autres mémoires.

B.

les mémoires refoulées et une contre mémoire 1.

Des mémoires refoulés : l’oubli des vaincus et des victimes Au lendemain du conflit le pouvoir politique à tenter de créer une mémoire unitaire de la « déportation » en Allemagne.

Mais des associations rendent cet objectif impossible.

Ce sont celle qui vont regroupés les anciens déportés qui se font mieux entendre.

Les discours officiels négligent les anciens combattants, les prisonniers de guerre.

Il y a des requis du STO.

La mémoire de la déportation raciale est mal entendue pour 2 raison : - Le discours résistancialliste ne dit rien sur la déportation raciale et sur le rôle jouer par Vichy - La mémoire de la communauté juive sur le génocide n’a pas pu s’imposer à travers une population qui veut oublier - Les déportés survivants sont très faibles, 76000 juifs déportés et seulement 3% sont rentrés.

Le film d’Alain renais révèle l’horreur concentrationnaire au français.

Mais les déportés on du mal à exprimer l’indicible car on ne veut pas les croire.

L’ouvrage de Primo Levi raconte son expérience qui est vendu a 2500 exemplaires en Italie. Procès d’Eichmann en 1961 en Israël, il met fin au grand silence.

Après ce procès la parole des victimes se libère et à ce moment primo Levi connais un grand succès lors de sa deuxième édition.

2.

La mémoire des pétainistes 1945 : La mémoire des pétainistes s’organisent lors du procès du maréchal.

Son avocat défend la thèse du « bouclier » et du « double jeu ».

L’idée de la collaboration était de préserver la France.

En 1951 : a la mort du maréchal, une association est créer pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, elle regroupe des responsables du régimes de vichy et organise des pèlerinages sur l’ile d’Yeu.

(Exemple : Journal Rivarol qui défend le mémoire de Pétain).

Cette association existe toujours aujourd’hui et elle a 3 objectifs : - réviser le procès de Pétain - transfert ses cendres à l’ossuaire de Douaumont - Le réhabiliter dans la mémoire nationale C.

Construire l’histoire dans les années 1950-1960 : Occupation et travestissement 1951 : création du comité d’histoire de la 2 ème guerre mondiale, il est rattaché au gouvernement.

Le comité axe ses recherches sur l’histoire de la guerre et de sa résistance. Un historien veut réhabiliter Vichy, Robert Aron, et sort en 1954 « L’histoire de Vichy ».Ce livre constitue un ouvrage de référence.

1962 : Le ministère de l’éducation va alors inscrire la seconde guerre mondiale dans les programmes.

L’histoire de la résistance est privilégier et le régime de Vichy est peu voir pas abordé du tout.. »

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