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LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, LA RÉVOLUTION ET LE PREMIER EMPIRE : L'ASPIRATION A LA LIBERTÉ ET A L'ÉGALITÉ

Publié le 17/01/2022

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Les Lumières sont un mouvement qui traverse tout le 18ème mais qui n'est pas limité à la France, même si les plus grands philosophes sont français. I. LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, DES IDÉES NOUVELLES 1. Les Lumières et leur diffusion Tous les philosophes partagent la même attitude d'esprit, fondée sur la raison et sur l'expérience et appuyée par le mouvement scientifique de l'époque. C'est le siècle des croyances dans le progrès. Les philosophes des Lumières n'acceptent pour vérité que ce qui est vérifié par l'observation et l'expérience, contestent l'absolutisme, en dénoncent les abus et montrent que d'autres formes de gouvernement existent dans lesquelles la liberté et l'égalité peuvent être mises en oeuvre. Diffusion du « Traité sur la Tolérance » de Locke, du « Dictionnaire critique » de Pierre Bayle et des idées de Newton. De 1748 à 1762, paraissent les oeuvres majeures, celles qui exposent les grandes idées des philosophes : « L'Esprit des lois » de Montesquieu, « Le contrat social » et « L'Emile » de Rousseau.

« Les Temps Modernes II.

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (1789 – 1799) La Révolution de 1789 est un événement essentiel à la compréhension de notre temps.

L’historien François Furet (« La Révolution française, 1987) la définit comme « la naissance de la démocratie ».

1.

1789, « l’année sans pareille » Les événements qui jalonnent l’année 1789 mettent f in à l’ancien ordre politique, économique et social, marquent la fin de l’Ancien régime et donne nt naissance à un monde nouveau : un nouveau régime, la monarchie constitutionnelle, se met en p lace dès 1789, avec la volonté d’associer le roi et la nation.

Des Etats généraux à l’Assemblée nationale Lors de la séance d’ouverture des Etats Généraux à Versailles, contrairement à la noblesse et au clergé qui souhaitent voter et discuter par ordre, les dép utés du tiers-état réclament une délibération en commun et le vote par tête, qui ferait pencher la b alance en faveur des partisans des réformes.

Les privilégiés n’acceptant pas cette revendication, le 17 juin, les députés du tiers-état, « considérant qu’ils représentant 96% de la nation » se proclament Assem blée nationale.

Le 20 juin, ils jurent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution à la F rance : c’est le serment du Jeu de Paume.

La prise de la Bastille Les Parisiens, exaspérés par la hausse du prix du p ain et la décision du roi de concentrer des troupes autour de Paris, et craignant un complot de la part des privilégiés, décident de chercher des armes po ur se défendre.

Ils pillent des armureries et, le 14 j uillet, marchent sur la Bastille.

En prenant la Bas tille, où les prisonniers étaient enfermés sur ordre du ro i par lettres de cachet, les révolutionnaires mettent fin à l’arbitraire royal.

La Grande Peur L’effervescence gagne les campagnes où les nouvelle s des événements parisiens parviennent grossies et déformées.

Les paysans s’attaquent aux châteaux et pillent les registres des droits seigneuriaux.

C’est la « Grande Peur ».

Pour ramener l’ordre, les députés décident d’abolir les privilèges, le 4 août 1789.

Cette décision qui met fin à l’Ancien régime social signi fie la fin du système féodal, l’égalité devant les impôts, l’admission de tous à tous les emplois publ ics.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen Les grands principes qui doivent fonder le nouveau régime sont précisés le 26 août dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Louis XVI n’acceptant pas les décisions révolutionn aires, des milliers de Parisiens se rendent à Versailles les 5 et 6 octobre et ramènent le roi et sa famille à Paris.

Le retour du roi au château de s Tuileries représente la victoire du peuple de Paris et signifie que le gouvernement du pays se fera désormais sous sa surveillance.

2.

L’échec de la monarchie constitutionnelle (1790 – 1792) La Révolution connaît une relative stabilisation en 1790.

La fête de la Fédération, qui a lieu sur le champs de Mars le 14 juillet 1790 et qui commémore le 1 er anniversaire de la prise de la Bastille, semble marquer la réconciliation entre le roi et la nation.

Des formes nouvelles du débat politique naissent.

Les modes d’expression se diversifient pa r la multiplication des journaux (liberté de la presse) et la développement des clubs (Jacobins, Co rdeliers).

La monarchie constitutionnelle Les années 1790 et 1791 sont consacrées à l’élabora tion de la Constitution et à l’unification de la France dans tous les domaines.

La Constitution de 1 791 met en place une monarchie constitutionnelle.

Le pouvoir exécutif est confié au roi qui nomme les ministres, peut opposer son veto au vote des lois et fait exécuter les lois.. »

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