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Le mouvement des Lumières, des idées nouvelles

Publié le 22/02/2012

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Les Lumières et leur diffusion Les Lumières sont un mouvement qui traverse tout le 18ème : c'est le siècle des croyances dans le progrès. Les philosophes remettent en cause l'ordre établi dans leurs écrits et refusent de se soumettre à l'autorité de la tradition. De 1751 à 1772 est publiée « L'Encyclopédie », sous la direction de Diderot et d'Alembert. Les philosophes des Lumières rejettent la monarchie absolue et réclament le respect des libertés fondamentales. En 1748, Montesquieu préconise la séparation des pouvoirs dans « L'Esprit des Lois ». Dans le « Contrat Social », Rousseau émet en 1762 l'idée d'un contrat entre le peuple souverain et ceux qui le gouvernent. L'esprit des Lumières se diffuse en France et en Europe grâce à la presse, aux clubs et aux académies provinciales. Les Lumières touchent surtout les citadins (notables, clercs, nobles et bourgeois), mais parviennent cependant en partie dans les milieux populaires par l'intermédiaire de la presse, d'affiches, de chansons.

« Les Temps Modernes · La fin de la monarchie constitutionnelle En juin 1791 , le roi tente de fuir à l’étranger mais il est arr êté à Varennes et ramené à Paris.

La déclaration de guerre à l’Autriche en avril 1792 et les 1 ère défaites dressent le peuple contre le roi.

L’agita tion se renforce chez les sans-culottes (révolutionnaires issus du peuple) qui réclament l’instauration de la république .

Ils s’emparent du pouvoir à Paris et prennent les Tuile ries le 10 août 1792.

Sous la pression de la rue, les députés votent l’arrestation du roi et l’élection d’une nouvelle Assemblée au suffrage universel : la Convention .

La première République (1792 – 1799) Dès son ouverture le 21 septembre 1792, la Conventi on proclame la République « une et indivisible » .

Elle est divisée entre les Montagnards, qui s’appuient sur le peuple de Paris, et les Girondins, modérés qui souhaitent un retour aux principes de 1789.

La Convention vot e la mort du roi qui est guillotiné le 21 janvier 1793 .

Un tribunal révolutionnaire et un Comité de salut publ ic sont mis en place.

· La Terreur Le 2 juin 1793, les sans-culottes obtiennent l’arrestation des Girondins qui sont exécutés.

Les Montagnards mettent en place un régime d’exception, « la Terreu r », destinée à vaincre les ennemis de la Révolution e n satisfaisant les sans-culottes.

Le Comité de salut public, dominé par Robespierre, multiplie les mesures d’exception (suppression des garanties de justice, multiplication des arrestations, suspension de la liberté économique et de la liberté de culte).

Une coalitio n se forme à la Convention contre Robespierre et se s partisans.

Ils sont arrêtés le 27 juillet 1794 et guillotinés le lendem ain.

La Terreur est ainsi un exemple parmi d’autres de l a contradiction entre les principes généreux de la Révolution et la réalité de leur application.

· Le Directoire En sept.

1795, la Convention adopte une nouvelle Co nstitution fondée sur une stricte séparation des pouvoirs qui donne naissance à un nouveau régime, le Directoire : le pouvoir exécutif est confié à 5 « directeurs », le pouvoir législatif est confié à 2 assemblées : le C onseil des Anciens et le Conseil des Cinq-Cents.

Le Directoire est discrédité par la corruption de la classe politique et l’aggravation des contra stes sociaux.

L’armée devient l’arbitre des conflits politiques.

Le coup d’état militaire d’un général victorieux, Napoléon Bonaparte, met fin au Directoire le 9 novembre 1799 (le 18 brumaire an VIII) et institut un nouveau régime : le Consulat.

Le Consulat et le Premier Empire, le triomphe de l’ ordre (179 – 1815) La réorganisation de la France sous le Consulat (17 99 – 1804) Bonaparte établit une nouvelle constitution qui est ratifiée par voie de plébiscite.

L’exécuti f est confié à 3 consuls, mais l’essentiel du pouvoir est entre les mains du Premi er Consul, Napoléon Bonaparte.

Il contrôle le pays grâce à une administration efficace qui s’a ppuie sur les préfets placés à la tête des départements.

Les finances sont redressées avec la création de la Banque de France en 1800 et l’émission d’une nouve lle monnaie, le franc germinal ou « franc-or », qui gardera tout sa valeur jusqu’ à 1GM.

En 1801, Bonaparte signe le Concordat avec le pape qui met fin à la querelle religieuse et fait de la religion catholique la religion « de la majorité des françai s ».

Sa popularité augmente quand il signe la paix avec l’Autriche en 1801 et avec l’Angleterre en 1802.

Pour la 1 ère fois depuis 1792, la France est en paix.

Il est n ommé Consul à vie en 1802.

En 1804, le Code Civil fixe la disparition des privilèges , l’égalité devant la loi, la laïcité de l’état civ il mais reconnaît aussi l’autorité du chef de famille et la liberté du travail.

Les lycées créés en 1802 forme nt l’élite de la nation.

Le Premier Empire, un régime personnel et autoritai re (1804 – 1815) · Un régime personnel Napoléon Bonaparte devient empereur des français en mai 1804 sous le nom de Napoléon I er.

Il rétablit ainsi à son profit un régime autoritaire , fondé sur un contrôle rigoureux de la presse et u ne surveillance accrue de l’opinion par la police.

Napoléon concentre tous le s pouvoirs.

La justice est aux ordres de l’empereur qui publie le Code Pénal en 1809.

· Les victoires militaires et l’Empire Napoléon I er, par une série de campagnes victorieuses, étend so n contrôle sur la majeure partie de l’Europe .

La Grande Armée , composée essentiellement de paysans, est progress ivement complétés par des troupes étrangères venues des pays dominés.

Dès 1804, les puissances européennes, inquiètes de l’influence grandissante de la France, se coalisent contre l’Empire.

En 1811, l’autorité de l’empereur s’exerc e sur une grande partie de l’Europe.

· Le temps de la défaite Mais en moins de 2 ans (1812 – 1814), l’aventure im périale prend fin.

En 1813 , amené à se battre contre l’Europe entière, Napoléon est battu à Leipzig .

En 1814, il est obligé d’abdiquer et Louis XVIII, frère de Louis XVI, est rétabli sur le trône de France : c’e st la Restauration .

Exilé à l’île d’Elbe, Napoléon rentre en France le 1 er mars 1815 pour un épopée de 100 jours qui s’achève à Waterloo .

Il abdique de nouveau et meurt en exil à Sainte-Hélène en 1821.. »

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