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L'adversaire

Publié le 31/10/2015

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Fiche de lecture sur L'adversaire : L'adversaire de Emmanuel Carrère relate en détail la vie de Jean-Claude Romand qui pendant quinze ans a berné tous ses proches. Nous faisons un bond dans le passé entre le 9 janvier 1993 et son enfance. Ce jour fatidique où il a abattu son père, sa mère, sa femme et ses enfants, il n'a pu supporter leur regard et a mit le feu a sa maison pour ensuite rater son suicide. Depuis cet évènement, il s'est «condamné à vivre».J'ai choisit ce livre car, j'étais déjà au courant de la synopsie, et je me suis demander comment peut-on faire d'un fait divers un roman? Il y a 3 ans je m'était promis de le lire, mais la procrastination m'a fait attendre jusqu'à que j'ai la possibilité de faire de cette lecture un devoir. Ce livre m'a beaucoup plu, bien que la fin m'ait légèrement troublé. Jean-Claude Romand soit un pers...

« (Avant qu'elle* n'ait lieu, cela dit, tout le monde trouvait Jean-Claude le parfait mari d'une telle femme.

Au cours du procès, la présidente s'est offusquée de ses achats de cassettes pornographiques et lui a ingénument demandé ce qu'il en faisait. L'accusé ayant répondu qu'il les regardait, et quelquefois avec son épouse, la présidente a trouvé cela diffamatoire pour la mémoire de la défunte : « Imagine-t-on Florence regardant des cassettes pornographique? » s'est-elle écriée, et lui, baissant la tête, a murmuré : « Non je sais bien, mais on ne m'imaginait pas moi non plus.

») elle=c'est de la tragédie dont on parle Ce personnage est un monstre mais sa capacité à déstabiliser la personne qui l'écoute et à troubler le public est remarquable.

L'homme qui avait la faculté de tromper son monde d'inventer un mensonge en quelques secondes, comme le montre l'extrait suivant: ''En sortant du coma, il a commencé par tout nier.

Un homme vêtu de noir entré dans sa maison par effraction, avait tiré sur les enfants et mis le feu.

Lui était paralysé, impuissant, cela s'était déroulé sous ses yeux comme un cauchemar.

Quand le juge l'a accusé du massacre de Clairvaux, il s'est indigné: «On ne tue pas son père et sa mère, c'est le deuxième commandement de Dieu.» Quand il lui a prouvé qu'il n'était pas chercheur à l'OMS, il a dit travailler comme consultant scientifique pour une société appelée South Arab United quelque chose, quai des Bergues à Genêve, il a cédé sur ce terrain et aussitôt inventé autre chose.

Pendant sept heures d'interrogatoire, il a lutté pied à pied contre l'évidence.'' Cet homme, qui quand des amis demandent d'être sincère avec eux, n'hésitait pas il fallait promettre d'être vrai et mentir le mieux possible.

Pourtant comme dit précédemment la fin peut troubler pour deux raisons: Cette phrase : « Je sais maintenant que c'est le contraire, que seule la vérité est libératrice...

», est-ce un mensonge ou la vérité? Est ce que Jean-Claude Romand croit sincèrement à ce qu'il dit ou cherche-t-il à attendrir son juge? Et la fin qui ressemble à un méli-mélo religieux. Petite parenthèse, Jean-Claude Romand a eu du mal à dire le prénom de ses regrettés proches jusqu'à la fin du procès.

Il remplaçait leur nom par ma famille, mes enfant,mon épouse.... »

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