Devoir de Philosophie

la versification en poésie

Publié le 02/01/2025

Extrait du document

« La versification V3 La versification est l'ensemble des techniques employées dans l'écriture poétique traditionnelle, qui obéissent à des usages : l’‛utilisation du vers, le regroupement en strophes, le jeu des rythmes et des sonorités… 1) Les types de vers. Le mot « vers » vient du latin versus, « le sillon, la ligne d'écriture », historiquement « ce qui retourne à la ligne ».

On peut repérer le vers grâce à un retour à la ligne indépendant de la bordure de la page. Il ne faut pas confondre la phrase et le vers : une phrase peut s'étendre sur plusieurs vers et, inversement, un seul vers peut comporter plusieurs phrases. Il pleure sans raison ( V.

1) Dans ce cœur qui s’écœure.

( V.

2) 2 vers et une phrase ( Verlaine ) En fonction du nombre de syllabes contenues dans un vers, on identifie la longueur du vers.

Les vers les plus répandus sont les suivants :  L’alexandrin (vers de 12 syllabes) : très utilisé dans la poésie classique, ex : « Quand / le /ciel/ ba/s et/ lourd /pèse/ com/me un /cou/ver/cle » Liaison Liaison  Le décasyllabe (vers de 10 syllabes)  L’octosyllabe (8 syllabes)  L’hexasyllabe (6 syllabes) vers - Les vers les plus répandus sont des vers pairs, mais il existe également des impairs, plus rarement utilisés : les hendécasyllabes : vers de 11 syllabes les ennéasyllabes : vers de 9 syllabes les heptasyllabes : vers de 7 syllabes les pentasyllabes : vers de 5 syllabes. 2) Le décompte des syllabes : Lorsque l’on compte les syllabes, il faut faire attention à deux cas particuliers : - le « e » muet : en fin de mot, il ne se prononce pas si le mot suivant commence par une voyelle ; en revanche, il se prononce si le mot suivant commence par une consonne. le hiatus : est formé lorsque deux voyelles sont en contact à l’‛intérieur d’‛un mot ou d’un vers. Deux possibilités de prononcer un hiatus : - on peut faire entendre 2 syllabes, c’est la diérèse. « A/veu/gle/s et/ boi/teux/ vin/rent,/ et/ leurs/ hu/ées Rail/laient /le /noir/ clai/ron/ son/nant/ sous/ les /nu/ées » ( V.

Hugo ) - On peut aussi ne faire entendre qu’‛une syllabe, c’‛est ce qu’‛on appelle une synérèse. « Vous/ se/re(z)/z au/ fo(y)/yer/ u/ne/ viei/lle a/ccrou/pie, Re/gret/tant/ mon/ a/mour/ et /vo/tre/ fier/ dé/dain.

» ( Ronsard ) 3) Rimes et sonorités La rime est le retour d’un même son en fin de vers. La    qualité de la rime dépend du nombre de sons communs : 1 son commun = rime « pauvre » (bijou/caillou) 2 sons communs = rime « suffisante » (lion/émotion) 3 sons communs ou plus = rime « riche » (village / volage) La nature de la rime : une rime est « féminine » quand elle se termine par un e muet (ange/fange), dans tous les autres cas, elle est masculine (lâcheté/bonté). La Les plus     disposition de la rime : Les rimes peuvent suivre différentes dispositions. courantes sont : rimes plates ou suivies : AABB. rimes croisées : ABAB rimes embrassées : ABBA rimes redoublées : AAA Les sonorités : A l’intérieur des vers, les poètes peuvent jouer sur les sonorités, en répétant par exemple le son d’‛une voyelle, ce qu’on appelle une assonance : « tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire » (Racine). On peut également répéter le son d’‛une consonne, ce qu’on nomme une allitération : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ».

(Racine). 4) Strophes et formes fixes.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles