LA BIO-ÉTHIQUE
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Le respect de l'humanité est souvent mis en cause par l'utilisation abusive des technologies liées aux découvertes : prolifération des armes nucléaires, grands problèmes d'environnement (destruction de l'ozone et réchauffement de la planète), gestion de l'espace extraatmosphérique ... l'éthique bio-médicale est l'exemple le plus achevé des conséquences directes du progrès scientifique sur l'individu.
«
VERS LE xxr SIÈCLE
1.
" Droits de l'homme »
Le droit de l'individu à la vie ou la mort a été soulevé à propos de l'avortement.
La femme peut-elle librement décider d'interrompre sa grossesse ? Les tentatives d'introduction sur le marché en 1988 de
la pilule abortive comme moyen de contraception relance la polémique.
Le malade en coma profond irréversible est-il encore un sujet humain ?
Peut-on opérer sur lui en toute impunité le prélèvement d'organes pour sauver d'autres vies humaines ?
2.
" La société en question »
Les mères porteuses, qui, le temps d'une grossesse, louent leur utérus ont placé le débat éthique sur le terrain du respect des valeurs sociales.
Procréation, liens parentaux, place de l'enfant dans la société
ont été mis en cause.
En 1984, le Japon découvre une méthode de séparation des chromo
somes des cellules du sperme déterminant le sexe.
Associée au confu
cianisme, mode de pensée qui affiche une préférence pour les enfants
mâles, cette découverte médicale comporte des dangers.
Ill.
-Déontologie et pouvoir politique
1.
La pression des spécialistes
Il paraît difficile de trancher des problèmes éthiques rendus très
largement publics par les relais d'opinion.
Divers intérêts entrent en
jeu.
Souci de rentabilité des constructeurs et pression économique des
laboratoires pharmaceutiques au nom de
la recherche.
Chercheurs et
praticiens jugent parfois les questions morales trop loin des réalités
scientifiques et de la déontologie médicale.
2.
La politique des gouvernants
Les gouvernements s'impliquent.
Tout le monde convient que les
biologistes et médecins doivent se soumettre à des exigences éthiques.
Mais quelle est l'instance habilitée
à les formuler ? En F, en 1983, a
été créé un Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de
la vie et de la santé, dont les membres sont, en majeure partie, désignés
par le gouvernement.
N'y-a-t-il pas un risque de confusion entre les
domaines éthique, législatif et exécutif ?
Toute innovation médicale est-elle un progrès pour les individus et pour la société ? L'éthique médicale constitue un frein salutaire aux expérimentations scientifiques.
C'est une composante essentielle du nouvel humanisme occidental, que les médias contribuent à véhiculer..
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