Kéké
Publié le 08/11/2014
Extrait du document
«
L'AVENEMENT D'UNE FRANCE LIBERALE
L'héritage de l'épisode révolutionnaire
Une nation une et indivisible
Désormais raison prime sur tradition, séparation des pouvoirs sur absolutisme,
principe électif sur vénalité des charges, décentralisation du pouvoir sur tutelle de l'Etat
monarchique, égalité et méritocratie sur ordres, société laïcisée sur société sacrée.
Mais par
peur de perdre ces acquis de 1789, il y a eu des retours en arrière (centralisation sous
Convention jacobine, Consulat et Empire ; l'Etat nomme aux différents postes ¹ élections).
En 1814, le pouvoir est autoritaire, mais égalité civile règne + qu'ailleurs.
L'unification du territoire
La monarchie en 1814 encadre des Français aimant la Nation (grâce à la
centralisation absolutiste, aux conquêtes, à la langue française = langue d'Etat depuis François
Ier).
La nation s'est dessinée dans le combat contre l'ennemi intérieur et les monarchies
coalisées ; la nation est associée à la liberté, aux droits de l'homme.
France reçoit mission de
transmettre aux autres peuple ; c'est la "grande nation".
Les guerres jusqu'à l'Empire ont apporté la fin des enclaves (Avignon, comtat
Venaissin en 1791, Montbéliard en 1793, Mulhouse en 1798), mais les "frontières naturelles"
de Danton ne sont guère atteintes (Belgique, évêché de Bâle, rive gauche du Rhin, Savoie et
Comté de Nice, perdus en 1815).
Depuis 1791, le territoire est "un et indivisible"
fédéralisme américain inenvisageable.
83 départements d'un grand tout national : de Paris
vers le bas (préfet, sous-préfet, maire nommés par gouvernement depuis 1800).
Le ministère
de l'Intérieur domine cette forte centralisation.
Le code de jurisprudence commun a été fixé le 20 avril 1810 (juge de paix du
canton tribunal de 1 ère
instance du chef-lieu d'arrondissement cour d'assises du
département tribunaux d'appel et Cour de cassation.
Le système d'impôts également très
variable sous l'AR est remplacé par système de contributions uniforme.
Les esprits sous la tutelle de l'Etat
La loi du 10 mai 1806 et le décret du 17 mars 1808 imposent le monopole d'Etat
sur l'instruction, car les élites restaient dans institutions privées.
La France est divisée en
académies, 3 niveaux : primaire, secondaire, supérieur.
Protestations de l'Eglise ; les
établissements persistent, les ecclésiastiques investissent l'enseignement (surtout primaire).
Projet depuis Révolution : franciser les masses ¹ patois, car en 1794 ¼ ne parle pas du tout
Français (problèmes Bretagne, Est, sud Massif Central).
Le Concordat : un compromis entre la France révolutionnaire et l'Eglise
Le retour au culte semble acquis avant monarchie ( ¹ constitution civile du clergé,
fermeture des églises, tentatives d'éradication des religions).
Pie VII est présent au sacre du
2 décembre 1804.
1801 : Concordat entre Rome et Napoléon = libre exercice du culte
catholique + disparition de l'église constitutionnelle, mais protestants et israélites sont aussi
reconnus et protégés, catholicisme ¹ religion d'Etat, l'Eglise perd ses biens, le chef d'Etat
nomme évêques, ecclésiastiques reçoivent traitement, édifices entretenus par Etat, le
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓