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Jean Charcot

Publié le 17/01/2022

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(1867 - 1936) Savant et explorateur, Jean Charcot s'illustra par des expéditions dans l'Antarctique, établissant la carte des régions australes, et par ses travaux en océanographie et en hydrographie. A bord du Pourquoi pas ? Originaire de Neuilly-sur-Seine, Jean Charcot fit des études de médecine pour plaire à son père, Jean-Martin Charcot (1825-1893), le grand maître de la neurologie moderne. Il fut interne des hôpitaux et attaché à l'institut Pasteur, mais il ne pensait qu'à la mer. Enfant déjà, il dessinait des bateaux sur ses cahiers d'écolier et plus tard, durant ses loisirs, il naviguait à bord d'une petite goélette, parcourant les mers du Nord. En 1904, il abandonna la médecine et s'embarqua pour l'Antarctique, son premier grand voyage d'exploration. A bord du Français, il explora la côte occidentale de la Terre de Graham, dans les régions australes du globe. Mais son bateau ne lui permit pas de dépasser le détroit de Gerlache. Il fit alors construire une nouvelle embarcation, qu'il baptisa le Pourquoi pas ?
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« CHARCOT CHARCOT n'avait aucune hérédité mant1me.

Il était d'une famille profondément terrienne; la chance lui avait donné un père illustre chargé de gloire; la fortune s'était penchée sur sa jeunesse pour le combler de ses faveurs.

Il aurait pu vivre sans souci matériel, ayant pour lui l'existence toute facile que lui aurait laissée la succession paternelle; il avait été fêté très tôt par la société parisienne, tout lui souriait.

Il a préféré abandonner toutes ces commodités pour courir l'aventure.

C'est à cet abandon volontaire du bonheur facile que l'on reconnaît les vrais marins.

Jean-Baptiste Charcot, né à Neuilly en 1867, avait été attiré dès son enfance vers la mer.

Pour plaire à son père, il fit ses études de médecine, fut interne des hôpitaux, et attaché à l'Insti­ tut Pasteur.

Mais la mer l'appelait toujours à elle : il profitait de tous ses loisirs pour naviguer, et sur une petite goélette il parcourut les mers du nord jusqu'à l'île de Jan Mayen, située bien au delà du cercle polaire.

Ce n'étaient là que les prémices des navigations plus importantes qu'il rêvait d'accomplir, et, en 1904, abandonnant la pratique de la médecine, il partit vers l' Antarc­ tique.

Cette première expédition que le Dr Charcot conduisit à bord du Français dans les glaces australes avait pour objectif principal l'exploration de la côte occidentale de la terre de Graham, au sud de l'Amérique.

Ne disposant que de faibles ressources financières, et d'un navire dont l'appareil moteur était défectueux, Charcot dut réduire son champ d'investigations aux abords du détroit de Gerlache, découvert par la Belgica en 1898.

Dès son retour en Europe, Charcot fit construire un nouveau navire, le Pourquoi-Pas? et organisa une expédition nouvelle toujours dirigée vers la terre de Graham.

Il repartit en 1908.

Comme les voyageurs qui l'avaient précédé, Charcot appliqua les méthodes d'exploration polaire alors classiques :il s'efforça avec son navire de s'avancer le plus loin possible vers le sud, au milieu des glaces marines contre lesquelles la coque du Pourquoi-Pas?, solidement construite, permettait de lutter.

Puis il passa l'hiver dans les glaces à l'endroit où l'avait conduit sa chance.

Les membres de l'expédition rayonnèrent en traîneaux autour de la station d'hivernage pour compléter les découvertes.

Au retour de la belle saison, le Pourquoi-Pas? débloqué revint vers le nord, après avoir parcouru un large secteur de l'Antarctide inconnue.

Tous les atlas portent sur leurs cartes du pôle Sud les découvertes de Charcot.

Sur les côtes occidentales de la terre de Graham, fort peu connues au moment de son départ, Charcot a décou­ vert toute une suite de terres et de golfes baptisés terre Loubet, terre Fallières, baie Matha, golfe Marguerite, terre Charcot.

Il a été le premier Français à hiverner dans les glaces du pôle Sud.

Ses découvertes géographiques et océanographiques ont été confirmées par les explorateurs qui l'ont suivi, et qui se sont plu à reconnaître que les documents qu'il avait rapportés ont grande­ ment facilité leur propre tâche.

Les expéditions récentes de Rymill (1934-1937) et de l'amiral Byrd ( 1939-1941) n'ont pu aller plus loin que Charcot qu'en utilisant comme bases les îles et les ports dont il avait fait la carte.. »

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