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Henry de Montherlant

Publié le 17/01/2022

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montherlant
(1896 -1972) Dans ses romans et son théâtre, Montherlant fit oeuvre de moraliste. Nombre de ses personnages incarnent un idéal de virilité et d'héroïsme, auquel l'auteur s'est efforcé de se conformer dans son existence. Le dépassement par l'action. Né à Paris, Montherlant était issu d'une famille aristocratique et il fit ses études dans un collège religieux. Dès sa jeunesse, il nourrit un idéal de dépassement de soi, estimant que l'homme doit se réaliser dans l'action. Il était attiré par les amitiés viriles. Engagé volontaire et blessé en 1918, il s'adonna après la guerre au sport, qu'il idéalisa dans les Olympiques (1924), et à la tauromachie (Les Bestiaires, 1926) qu'il pratiquait en Espagne, jusqu'à ce qu'une blessure l'éloignât des arènes.
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« TROIS EXPÉRIENCES DRAMATURGIQUES 725 Montherlant ( 1896-1972) Individualiste qui a retenu les leçons de Barrès, capable, dans ce siècle où s'imposent les engagements politiques, sociaux et religieux.

de bâtir un idéal de vie personnel et original.

Montherlant reste inclassable.

Son œuvre profuse et complexe possède cependant une incontes­ table unité : romans, drames ou essais manifestent surtout une esthétique du contraste et de la diversité.

Si Montherlant propose des raisons de vivre et de mourir, il cherche avant tout à vivre l'aventure de la création artistique.

Penseur sans doute, mais d'abord artiste du verbe.

Né à Paris dans une famille de petite noblesse, Henry de Montherlant connaît une enfance heureuse.

Il entame ses études au lycée Janson-de-Sailly et les poursuit à Neuilly.

Il commence déjà à écrire et à s'intéresser à la tauromachie lors d'un voyage en Espagne.

Renvoyé du collège pour les raisons qu'il exposera dans son roman Les Garçons ( 1969), il passe néanmoins son baccalauréat et entreprend des études de droit.

En 1914, son père meurt ; il écrit alors sa première pièce de théâtre, L'Exil (publié en 1929).

L'année qui suit la mort de sa mère, en 1915, il est mobilisé et réussit à être affecté dans une unité combattante.

Blessé, il termine la guerre comme interprète.

Cette expenence le marque profondément, il compose plusieurs ouvrages sur la guerre : Le Songe ( 1922) où il raconte l'histoire d'un volontaire; Chant funèbre pour les morts de Verdun ( 1924).

La publication de La Relève du matin, en 1920.

bien accueillie par Claudel et Mauriac, l'a confirmé dans sa vocation littéraire.

A partir. »

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