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Figure de style

Publié le 15/11/2021

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Les figures de style les plus fréquentes Procédés Le détour : Exemples La métonymie Pour désigner un être ou un objet, on utilise le nom d’un autre qui lui est proche : son contenant, sa cause, son origine, son instrument, son symbole, etc. Permet une désignation " boire un verre " plus imagée et une concentration de l’énoncé. " fumer des Havane " Effet de condensé. " Socrate a bu la mort " (= le poison) La synecdoque Pour désigner un être ou un objet, on utilise un mot qui désigne une partie de cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait. Donne une vision fragmentée de la réalité ; frappe, surprend par sa forme concentrée. " les cuivres et les bois se déchaînent " " avoir un toit " Pour désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui remplace le mot précis. Permet d’éviter une répétition et crée une attente, un mystère ; permet de souligner une qualité. " la cité phocéenne " (= Marseille) On exprime le contraire de ce que l’on pense, tout en ne laissant pas de doute sur ce que l’on veut faire comprendre. Figure de l’ironie, l’antiphrase crée une complicité avec le destinataire et permet la critique moqueuse. " Quel goût ! Quelle finesse ! " les figures de substitution La périphrase L’antiphrase L’atténuation Effets L’hypallage (une) On attribue à certains mots Crée une discordance, un d’une phrase ce qui mystère, une surprise. convient à d’autres. Rapproche des réalités distinctes. L’euphémisme (un) On emploie à la place d’un mot un autre mot ou une expression pour atténuer

« son sens.

La litote On dit le moins pour suggérer le plus.

On utilise une tournure moins directe, souvent négative.

Permet d’exprimer implicitement plus qu’il n’est dit ; renforce l’idée " Va, je ne te hais point. " 3 (je t’aime) " Ca ne sent pas la rose ! " L’accumulation : Les figures d’insistance L’anaphore (une) On répète un mot ou une expression en début de vers, de phrase, de membre de phrase ou de paragraphe.

Rythme le texte, souligne un mot, met l’accent sur un idée pour exprimer une obsession, ou pour convaincre.

" Adieu la peine et le plaisir.

Adieu les ro ses / Adi eu la vie adieu la lumière et le vent " 4 Le parallélisme On utilise une construction syntaxique semblable pour deux énoncés.

Met en évidence une similitude ou une opposition.

Rythme la phrase.

" Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps. " 5 La gradation On fait se succéder des termes d’intensité croissante ou décroissante.

Produit un effet de grossissement ; peut tendre à l’hyperbole.

" Je me meurs, je suis mort, je suis enterré " 6 L’énumération (une) Succession de termes ou de groupes de mots Donne une impression de quantité ou de grandeur.

Amplifie la réalité.

" Femmes, moine, vieillards, tout était descendu. " 7 Figure de sonorité L’allitération (une) On ré pète de façon insistante un son .

La répétition d’un son vocalique (voyelle) est en général appelé assonance. Donne un effet musical, rythme le texte, peut suggérer un bruit, une émotion.

‘Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? " 8 L’amplification L’hyperbole (une) On emploie de termes trop forts, exagérés et des procédés divers de renforcement (superlatifs, comparaisons, etc.) Grossit la réalité, la met en valeur.

Peut être familière ou épique.

Peut servir à la parodie.

" mourir de honte " - " c’est géan t ! " - " une horreur indicible , à faire dresser les cheveux sur la tête " 1.

Voltaire, Candide - 2 Virgile, Enéide – 3.

Corneille, Le Cid - 4.

Aragon, " Strophes pour se souvenir " - 5.Queneau, Le Chiendent – 6.

Molière, L’Avare - 7.La Fontaine, " Le coche et la mouche " - 8.

Racine, Andromaque. »

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