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Fiche sur les impérialismes au XIXème siècle

Publié le 07/02/2012

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La période est marquée par la reprise, l’expansion coloniale, on a un partage du monde quasiment achevé en 14, les blancs de la carte ont disparu, on est rentré dans l’ère des empires coloniaux. On assiste aussi au rapprochement de du concept d’impérialisme avec la notion de nationalisme.

C’est aussi le moment où cette question fait l’objet de réflexions ,de théories accrues, on distingue 3 grands moments historiographiques :

-celle qui va jusqu’à la décolonisation : histoire officielle qui depuis 15 20 ans, historiographie beaucoup moins univoque, soucieuse d’intégrer des éléments plus nets en terme de représentation célébrait les épopées coloniales, la mission civilisatrice de l’Europe ;

-à partir de 1960, renversement de cette vision sous l’effet du marxisme et du clairmondiste, on insiste désormais sur les massacres coloniaux ;

Notons que nos sociétés n’ont pas été libérées par la décolonisation des avatars de l’expérience coloniale qui travaille encore les relations internationales (migrations).

« En 14, le monde colonial est plein tt partagé ; il était jusque-là l’exutoire des puissances européennes, c’est alorssur ce continent que vont revenir les tensions majeures. II) L’impérialisme et ses contestations Comment expliquer cette ruée coloniale ? -Argument économique : débouchés pour les industries occidentales pendant la grande dépression ; c’estd’ailleurs à ce moment que la notion d’impérialisme va surgir, à la base d’un journaliste brit qui affirme la nécessitépour l’industrie d’avoir des débouchés ailleurs, idée reprise par les penseurs marxistes et synthétisée parLénine :les débouchés sont une exportation de capitaux dans les pays moins dvpés où les prix et les tauxd’intérêt sont moins élevés mais en réalité les zones coloniales étaient des espaces assez peu peuplés où onvendait en faible quantité (sauf en Inde). -théorie des 3 M / des 3 C : marchands, militaires, missionnaires / commerce, christianisme et civilisation. Les nationalistes vont se rallier à l’empire : « j’aime le Maroc car il est le destin de la France » (Barrès). -Facteurs culturels : données religieuses (missions catho et protestantes très importantes poussées à la fois parle prosélytisme des nations et par un désir philanthropique et humaniste de faire apprendre).

En Fr, la rép estcoloniale, elle va se penser en institutrice des peuples avec un vrai désir d’éducation ; -critères scientifiques : la géographie devient un acteur privilégié de la colonisation, en lien avec l’anthropologiephysique qui stipule l’inégalité des groupes humains ; -peu d’oppositions : les durkheimiens affirment que la race est une force occulte mais ils sont peu nombreux ;toute la politique et l’administration coloniale sont fondées sur des codes racialistes. -l’idée qu’il existait une gauche anti-coloniale est fausse : jusqu’en 14, elle est attentive à l’expansion,il fautchercher uniquement chez quelques socialistes révol ou anarchistes des voix contestataires, notamment dans untexte de 1900 qui dénoncent les exactions commises au TChad. -Chez les peuples colonisés, on voit un refus de la domination mais le temps n’est pas à l’organisation et estplutôt à celui de l’attente et de la frustration. »

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