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Fiche ,analyse linéaire, Automne Malade Guillaume Apollinaire Bac Français

Publié le 20/02/2023

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« Automne Malade – OE1 ; LL3 Introduction : Poème situé vers la fin d’Alcools où il est publié pour la première fois.

Poèmes sur l’automne dans Alcools : « Cors de chasse », « Automne », « Automne malade », « Vendémiaire », « Rhénane d’automne », « Les colchiques » (fleurs du mal vénéneuses).

L’automne est donc la saison d’Alcools.

Il ne l’invente pas : Les feuilles d’automne de Victor Hugo en 1831 qui s’inscrit dans le romantisme et Ronsard a écrit « L’hymne à l’automne » au XVIe siècle.

Il a choisi un topos comme l’automne pour sa mélancolie et sa nostalgie.

On peut presque y voir un calligramme : effet mimétique de la feuille qui tombe.

On est confrontés à une hétérométrie accompagnée toute fois de rimes. [Lecture] Problématique : Comment ce poème revisite-t-il le lyrisme traditionnel associé à l’automne ? Plan : - I) L’automne meurt des vers 1 à 13 - II) Le lyrisme amoureux des vers 14 à 23 I) L’automne meurt des vers 1 à 13 : apostrophe et malédiction V1 : Thème repris du titre.

Octosyllabe.

Apostrophe emphatique à l’automne : il est malade (ses feuilles).

Adoré en oxymore : lien causal : conséquence de sa maladie.

Ce sont des épithètes homériques.

Proximité du poète par rapport à la saison. V2 : Le vers s’allonge.

« Tu » : apostrophe claire qui est une prophétie ou une malédiction.

Les CC sont mis en abîme : Le CCL se trouve dans le CCT. V3-4 : Décasyllabe sur deux vers.

Parallèle entre « roseraie » et « verger » : entre les fleurs et les fruits.

« Dans les vergers » : CCL encore un lieu et allitération en « r » avec « roseraie » ce qui crée une sonorité rugueuse qui montre une mort inéluctable de l’automne. V5-11 (2e strophe) : Pas de rime.

Jeu d’écho vieil/naine ; aimé/bramé. Enjambement sur les vers 5/6 ; 8/9 ; 10/11. V5 : Compassion du poète envers la saison.

Il personnifie l’automne. V6-7 : « Meurs » : gradation qui fait suite à « Tu mourras » du vers 2, cela traduit sa mort imminente illustrée par l’emploi de l’impératif.

Mort progressive positive de l’automne en hiver. V8 : CCL V9 : Présent de vérité générale et d’énonciation.

L’épervier est rapide et amène une sonorité inquiétante.

C’est un oiseau de proie mais il n’est pas.... »

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