Devoir de Philosophie

Exposé les fleurs du mal

Publié le 23/05/2013

Extrait du document

3) Mode et occurrences : Poète=dieu, s'inscrit dans le réel Indicatif => réalité et volonté ferme du poète architecture Infinitif => mode intemporel et impersonnel => AILLEURS, qui échappe à la puissance du temps (idéal de B.) Emploi des temps : présent et futur, paysage tourné vers l'avenir. Réseaux lexicaux : Sensation : visuelle (« je verrais «), auditive (« chante et bavarde), tactile (« doux «), gustative (« doux «). Ville moderne : « clochers « « tuyaux « « charbon « « portières « « volet « « mansarde « « cité «. Antiquité : « églogue « « idylle «. Saison : « les printemps, les étés, les automnes « Alternance singulier pluriel : étés ? hiver pourquoi ? Réseau lexical de la nature organisée : « les jardins «-« les jets d'eau « Réseau lexical du rêve : à relier l'emploi de la 1ere personne du singulier. 9 occurrences de la première personne du singulier.-> relier à la volonté. Tout le poème est organisé, centré sur le bon vouloir du poète démiurge (=créateur). Vers1 : « je veux « ; vers 2 : sa volonté. I. L'imagination du poète s'appuie sur une observation du réel. a. L'altitude du poète face au réel (le mvt du texte) b. L'analyse des sensations du locuteur face à la ville. c. Observation de la modernité de la ...

« II.

La métamorphose du réel. a).Paysage dilaté qui échappe au temps. Vers 6 , V13 « je verrais », Vers 15 « je fermerai », V17 « Je rêverai » et V23 « je serai » sont au futur. Le Poète est dans un futur utopique /imaginaire, où il projette des actions qui le conduiront à SON propre bonheur .

15 occurrences de la première personne : Aux : V1« Je », V5 « ma », V6 « Je », V13 « Je », V15 « Je », V16 « mes », V17 « je », V21 « ma », V22 « mon » x2, V23 « je », V24 « ma », V25 « mo n », V26 « mes » Cela exprime la volonté du poète et le place au centre du poème et nous donne l’impression qu’il est autocentré et égocentrique. V.6-7 + V.13 -14 : le locuteur fait se dérouler devant lui/ nous une succession de tableaux. Enumération s, cadence binaire et ternaire qui donne un rythme au poème, un rythme qui accélère et qui reflète l’envie du Poète qui se presse. Nous pouvons aussi relever une Répétition de pluriels « Prin temps, les étés, les automnes »V13 , et en tout 13 pluriels de l’imaginaire (entouré orange) qui marque une prolifération du monde magique Les Verbes : « composer »V1 « coucher »V2 « écouter »V3 « rêver »V8 « voir »V9 « naître »V9 « monter »V11 « verser »V12 « bâtir »V16 « lever »V22 « évoquer »V24 « tirer »V25 « faire »V25 sont à l’infinitif : nous fait entrer dans un monde impersonnel et intemporel qui échappe à la puissance du temps. b) La métamorphose du paysage. Le poète en composant ses « églogues » nous conduit dans un univers onirique, le poème est co mposé d’une série de tableaux placée sous le signe de l’idéal, (v.1. ) du « chastement » et d e l’idéalisation .

1er tableau : lumineux : métonymie, présent intemporel, gnomique (exprime des vérités) à « atel ier qui chante et qui bavarde » .

L es ouvriers paraissent heureux dans ce tableau .

2ème tableau : A la luminosité de ces grands espaces auxquelles correspondent «des « hymnes solennels », succèdent des paysages plus brumeux marqués par le clair -obscur de la nuit de la lampe (V10) , de l’étoile et de la lune et à la métamorphose du paysage suit le temps. Tous les éléments semblent se confondre à un tableau de Turner.

Nous pouvons constater que les « fleuves de charbon montent au firmament » alors que « la lune verse son pâle enchantement » nous consta tons donc dans ce paysage une harmonie verticale entre le mouvement vers le bas et vers le haut.

Nous avons l’impression que le poète par cet accord parfait veut conjurer la fuite du temps et particulièrement l’hiver qui guette. 3ème tableau : à partir du vers 14 « et quand viendra l’hiver », le singulier « hiver » s’oppose au pluriel utilisé pour les autres saisons et il est caractéris é par des « neiges monotones » , comme si le locuteur veut faire disparaître l’hiver en le recouvrant de blanc.

Le poète a fin de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles