Exposé les fleurs du mal
Publié le 23/05/2013
Extrait du document
«
II.
La métamorphose du réel.
a).Paysage dilaté qui échappe au temps.
Vers 6 , V13 « je verrais », Vers 15 « je fermerai », V17 « Je rêverai » et V23 « je serai » sont
au futur. Le Poète est dans un futur utopique /imaginaire, où il projette des actions qui le
conduiront à SON propre bonheur .
15 occurrences de la première personne :
Aux : V1« Je », V5 « ma », V6 « Je », V13 « Je », V15 « Je », V16 « mes », V17 « je », V21
« ma », V22 « mon » x2, V23 « je », V24 « ma », V25 « mo n », V26 « mes »
Cela exprime la volonté du poète et le place au centre du poème et nous donne l’impression
qu’il est autocentré et égocentrique.
V.6-7 + V.13 -14 : le locuteur fait se dérouler devant lui/ nous une succession de tableaux.
Enumération s, cadence binaire et ternaire qui donne un rythme au poème, un rythme qui
accélère et qui reflète l’envie du Poète qui se presse.
Nous pouvons aussi relever une Répétition de pluriels « Prin temps, les étés, les
automnes »V13 , et en tout 13 pluriels de l’imaginaire (entouré orange) qui marque une
prolifération du monde magique
Les Verbes : « composer »V1 « coucher »V2 « écouter »V3 « rêver »V8 « voir »V9
« naître »V9 « monter »V11 « verser »V12 « bâtir »V16 « lever »V22 « évoquer »V24
« tirer »V25 « faire »V25 sont à l’infinitif : nous fait entrer dans un monde impersonnel et
intemporel qui échappe à la puissance du temps.
b) La métamorphose du paysage.
Le poète en composant ses « églogues » nous conduit dans un univers onirique, le poème est
co mposé d’une série de tableaux placée sous le signe de l’idéal, (v.1. ) du « chastement » et d e
l’idéalisation .
1er tableau : lumineux : métonymie, présent intemporel, gnomique (exprime des vérités) à
« atel ier qui chante et qui bavarde » .
L es ouvriers paraissent heureux dans ce tableau .
2ème tableau : A la luminosité de ces grands espaces auxquelles correspondent «des
« hymnes solennels », succèdent des paysages plus brumeux marqués par le clair -obscur de la
nuit de la lampe (V10) , de l’étoile et de la lune et à la métamorphose du paysage suit le temps.
Tous les éléments semblent se confondre à un tableau de Turner.
Nous pouvons constater
que les « fleuves de charbon montent au firmament » alors que « la lune verse son pâle
enchantement » nous consta tons donc dans ce paysage une harmonie verticale entre le
mouvement vers le bas et vers le haut.
Nous avons l’impression que le poète par cet accord
parfait veut conjurer la fuite du temps et particulièrement l’hiver qui guette.
3ème tableau : à partir du vers 14 « et quand viendra l’hiver », le singulier « hiver » s’oppose
au pluriel utilisé pour les autres saisons et il est caractéris é par des « neiges monotones » ,
comme si le locuteur veut faire disparaître l’hiver en le recouvrant de blanc.
Le poète a fin de.
»
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