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Etienne Falconet

Publié le 17/01/2022

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(1716-1791) Ni précurseur, ni rétrograde, Falconet s'inscrit dans l'évolution naturelle de la sculpture européenne de la Renaissance au XIXe siècle. Son style, dégagé du rocaille, ne tombe pas pour autant dans l'antiquomanie comme le montre le célèbre groupe de Pygmalion et Galatée. De Madame de Pompadour à Catherine II. Cet ancien élève de Jean-Baptiste II Lemoyne, dans l'atelier duquel il resta de 1734 à 1744, ne put jamais, pour des raisons familiales et financières, faire le voyage d'Italie. Curieusement, il travaille peu pour les Bâtiments du roi mais bénéficie de la protection de Madame de Pompadour. En 1757, après le succès de l'Amour menaçant et de La Baigneuse, elle lui confie la direction de la sculpture à la manufacture de Sèvres (1757-1766). Malgré de nombreux succès au Salon et auprès des amateurs parisiens, comme l'abbé Marduel ou La Live de Jully, il n'obtient aucune grande commande officielle. Aussi accepte-t-il, en 1766, la proposition de Catherine II d'exécuter le Monument à Pierre le Grand. Ses rapports avec la souveraine s'étant dégradés, il quitte Saint-Pétersbourg en 1778 avant la mise en place de la statue.

« juillet 1757 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Falconet et l'atelier de sculpture de la manufacture de porcelaine de Sèvres Au milieu du XVIW siècle, les gracieux petits sujets en « biscuit », pâte de porcelaine tendre non émaillée, suscitent un engouement sans précédent.

Si bien qu'il devient indispensable de recruter un artiste de talent pour diriger l'atelier de sculpture de la manufacture royale de porcelaine de Sèvres.

En juillet 1757, cette charge prestigieuse sera confiée à Étienne Maurice Falconet, sculpteur expérimenté et protégé de la marquise de Pompadour.

N é le le' décembre 1716, à Paris, Étienne Maurice Falconet est issu d'une famille d'artisans .

Un oncle marbrier lui a enseigné les rudiments de la sculpture et son père , menuisier, stupéfait par sa facilité à manier le ciseau et le marteau, l'a poussé à persévé­ rer dans cet art et à entrer dans l'atelier d'un maître .

A dix-huit ans, il est devenu l'élève du plus grand sculpteur de l'époque, Jean-Baptiste Il Lemoyne, comme les célèbres artistes que seront Edme Bou­ chardon, Jean-Baptiste Pigalle et Jean-Jacques Caffieri.

Bien qu'il soit difficile de se faire un nom parmi tant de jeunes ta­ lents, il est parvenu à se faire agréer à l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 29 août 1744 .

Chaudement recommandé Contrairement à la plupart de ses confrères , Falconet n'a pas fait le fameux voyage en Ita­ lie pour étudier les antiques et les grands noms de la Renaissance.

Resté à Paris, il a commencé par exposer au Salon, afin de s'y faire remarquer et de décro­ cher des commandes officielles, seul moyen pour un artiste d'éta­ blir sa réputation .

En 1755, il a été reçu à l'Académie, avec comme morceau de réception un Milon de Crotone dévoré par un lion , très beau mar­ bre conservé au musée du Louvre et très influencé par le sculpteur baro­ que Pierre Puget.

Durant la période au cours de laquelle il ex­ pose régulière­ ment au Salon, il a le bonheur d'être remar­ qué par la mar ­ quise de Pom­ padour, favorite de Louis XV et découvreuse de nombreux talents artis­ tiques .

Celle-ci lui commande en 1752 un marbre représen­ tant La Musique pour son châ­ teau de Bellevue, puis Flore et Pomone pour son châ­ teau de Crécy, une Laitière pour la lai­ terie du parc de Crécy, enfin, en ~ 1757, un Amour ~ pour son hôtel ~ parisien, l'ac- .g, tue! palais ~ de l'Élysée.

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