ecjs
Publié le 18/04/2014
Extrait du document
«
Selon Elias, la société d'aujourd'hui est beaucoup moins violente qu'autrefois.
Les
individus contrôlent beaucoup plus leur agressivité, ce qui fait que la pression monte chez
les individus.
Pour Elias, le sport est révélateur du processus de civilisation.
Selon lui, le sport est un
moyen d'évacuer toute la pression accumulée par les individus ; c'est une pratique
défoulatoire.
Elias est convaincu de l'effet cathartique (= purgatif) du sport.
« La parlementarisation des classes de propriétaires fonciers d’Angleterre eut ainsi son
équivalent dans la sportification de leurs passe-temps » (« Sport et civilisation » ; page
43).
L’apparition du sport est donc synchrone selon Elias d’une pacification des mœurs qui
témoigne d’une plus grande capacité d’auto-contrôle.
Elias pose 2 questions :
· Comment fait le sport pour limiter le nombre d'accidents inutiles, pour réduire la
violence ?
On limite le nombre d'accidents par :
- la réglementation du jeu : On joue sur les règles, sur les interdits, pour diminuer la
violence ( ex : pas de coup en dessous de la ceinture en boxe, …).
- l' espace : On augmente la surface de jeu pour diminuer les contacts entre les joueurs.
- le matériel , les instruments ( ex : gants de boxe, protège-tibias, …).
- le système des scores : l'égalité des chances est un élément fort de la pacification des
mœurs en sport.
III.
CRITIQUE DE LA THÉORIE D’ELIAS : LE SPORT N’EST PAS SOCIALISANT ET REND AGRESSIF Une expérience a été menée par Luc Collard pour voir s'il y aurait plus de violence si l'égalité des chances entre les joueurs n'était pas respectée. (expérience = jeu avec ballon de hand ou ballon de GR à inégalité des chances dans le système des scores) Richard Pfister repère 3 niveaux de violence corporelle : - les gênes (harceler, faire obstruction, …) : pas de pénétration dans l'espace intime de l'adversaire. - violence par contact (bousculer, faire trébucher, …) 1a958d2bc2d6cc3fb234001a262b39be.doc 2 / 4. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓