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Don Juan, Acte IV Scène 7Introduction : Après l’interdiction de représentation de sa pièce Tartuffe, en 1664, Molière doit monter rapidement une pièce pour faire vivre ses comédiens.

Publié le 28/02/2016

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Don Juan, Acte IV Scène 7Introduction : Après l’interdiction de représentation de sa pièce Tartuffe, en 1664, Molière doit monter rapidement une pièce pour faire vivre ses comédiens. Il écrit alors Don Juan, ou Le festin de pierre, selon un sujet de mode à l’époque. A ce stade de la pièce, nous nous trouvons dans un point d’accélération de l’intrigue du fait de l’arrivée imminente de la statue du commandeur chez Don Juan, pour lui annoncer sa punition prochaine. Pourtant, malgré la gravité de la scène, Molière parvient à garder le ton de la comédie.I. Le comique1) Le comportement du valet Valet de comédie : personnage stéréotypé de la Comedia Dell’Arte Sganarelle remplit parfaitement sa fonction de valet dans cette scène :-fourbe : vole la nourriture de son maître -> comique de situationdans son dos -> comique de geste-parvient à faire rire les spectateurs par ses prises de paroles : « Tâtez de ...
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« présent, ne pas oublier que D.J n'a pas d'ami. D.J transgresse les règles : Invite Sganarelle à table.

-> invraisemblable « Mets-toi là, et mange.

» Ne dispute pas Sganarelle, se soucie de lui « Tu as faim, à ce que je vois ».

=> vision humaniste Complicité -> dons de comédien du valet qui fait rire D.J dans le jeu du pouvoir. Fraternel car Sganarelle est = D.J : p.p « nous » dans : « Qui diable nous vient troubler dans notre repas » même rang.III.

Signification de ce passage1) L'ironie de Don Juan, une autre de ses facettes Au départ, on peut penser : vision sentimentale : « Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle… » D.J -> devenu presque attendrissant par l'aveu des sentiments qu'Elvire éprouve pour D.J et qu'il est émeut par le délabrement physique et moral. Mais, on comprend ironie par la réplique de Sganarelle qui est dans la logique de D.J : « C'est-à-dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous.

» puis quand il dit : « Oui, ma foi ! il faut s'amender ; encore 20 ou 30 ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous.

» => Faux A partir de là, tout devient ironique dans ce qu'il dit surtout dans le jeu du pouvoir.2) Transition vers le dénouement final Toute la comédie avant, pour amorcer l'effet tragique de la mort du héros.

=> en accord avec le ton de la tragi-comédie. Alors que Sganarelle = effrayé et redevient le pleutre à cause de la venue de la statue, qu'on voit par son bégaiement : « Le… », le libertin reste apathique : « Allons voir, et montrons que rien ne saurait m'ébranler » => Courage, Valorisé par Molière => Apparaît en héros. Cependant, cette vaillance et le défi relevé annoncent justement le dénouement de la pièce.Conclusion : Bien que dans un contexte grave et solennel marqué par la venue du Commandeur chez Dom Juan, censé effrayer le spectateur, ce denier ne peut s'empêcher de rire.

En effet, Sganarelle, comme à son habitude, adopte un caractère bouffon neutralisant ainsi toute le sérieux du moment.

Face à un Dom Juan, flegmatique et obstiné, la moindre action, la moindre parole du valet prête à rire.

Cela vient annoncer le dénouement, dont le côté tragique sera en grande partie étouffé par le personnage du valet.. »

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