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Commentaire de la scène 5, de l'acte V Bérénice, de Racine.

Publié le 16/04/2013

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[Introduction] Après Britannicus et avant Methridate, Bérénice est l'une des trois tragédies romaines de Jean Racine. Cette dernière oeuvre a pour thème « la séparation de l'empereur Titus et de la reine de Judée Bérénice, qui sacrifient leur amour « malgré lui et malgré elle « à la raison d'Etat, du titre d'empereur . Ainsi, l'extrait de la scène 5, de l'ace V dont je ferais le commentaire marque la prise de conscience de Bérénice, qui assume désormais la décision de Titus et qui, dès lors, est prête à s'en aller. L'étude de cet extrait soulignera la situation à laquelle sont confrontés les deux amants :la scène d'affrontemennt tragique avec l'amertume et la colère de bérénice et la justification de titus ; puis nous mettrons en évidence l'expressionde la plainte et du regret avant de montrer l'impuissance de titus . [Développement] 1er axe : Dilemme entre Amour / Etat. « Titus qui aimait passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu'on croyait, lui avait promis de l'épouser, la renvoya de Rome malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son Empire «. C'est par cette traduction « infidèle « aux dires de Suéton, que Racine résume l'argument majeur de son oeuvre « Bérénice «. Déchiré entre amour et raison d'Etat, l'empereur romain Titus, décide, au grand dépit de son amante, de sauver l'honneur de sa famille, de son peuple plutôt que de mener un combat pour préserver l'amour qui le lie à Bérénice. « Malgré lui et malgré elle «, comme le souligna le grand Suéton dans sa citation. Cependant, nous avons néanmoins attendu quatre actes pour...

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« Empire   ».

  C’est   par   cette   traduction   «   infidèle   »   aux   dires   de   Su éton,   que   Racine   r ésume   l’argument   majeur   de   son   œuvre   «   B érénice   ». D échir é entre amour et raison d’Etat, l’empereur   romain Titus, d écide, au grand d épit de son amante, de sauver   l’honneur de sa famille, de son peuple plut ôt que de mener un   combat pour pr éserver l’amour qui le lie  à B érénice. «   Malgr é   lui   et     malgr é  elle   »,   comme   le   souligna   le   grand   Su éton   dans   sa   citation. Cependant, nous avons n éanmoins attendu quatre actes pour   assister  à la confrontation des deux h éros de la pi èce, qui marque son   apog ée. Ayant atteint la cime du tragique et de l’action, il d écoule dans   l’acte suivant, actes V, et plus pr écis ément dans la sc ène 5,  la prise de   conscience   de   la   reine   et   l’acceptation   de   la   d écision   de   l’empereur .

  Malgr é  cela,   rien   ne   peut   effacer   «   tant   de   pleurs,   tant   d’amour,  tant de pers évérance   »   !   que l’on remarque d’ailleurs,  au   travers   des   r épliques   de   Titus   :   «     Mais,   de   gr âce,   écoutez   »   ;   ou   encore   «   Dans   quel   trouble   elle   jette   mon   âme   !   »   ;   sans   oublier   la   tirade   la   plus   pertinente   dans   l’expression   de   ses   sentiments   et de son incapacit é   : «   Non, je n’ai rien promis. Moi, que je vous ha ïsse   ! Que je puisse jamais oublier B érénice   ! Ah   ! dieux   !dans quel moment son injuste rigueur De ce cruel soup çon vient affliger mon cœur   ! Connaissez­moi,  madame, et depuis cinq ann ées, Coptez tous les moments et toutes les journ ées O ù par plus de transports et par plus de soupirs Je vous ai de mon cœur exprim é les d ésirs   : Ce jour surpasse tout. Jamais, je le confesse, Vous ne f ûtes aim ée avec tant de tendresse (…)   » Ce n’est qu’autre ce dilemme, auquel est confront é Titus entre   l’homme,   repr ésentant   l’ être   sensible,   et   le   titre   d’empereur   qu’il   d étient   depuis   la   mort   de   Vespasien   ;   qui   fait   l’enjeu   de   la  . »

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