Autorité de Diderot

« employés dans un parallélisme de construction pour rendre plus saillante l'antithèse. Cette relation est pourtant susceptible de s'inverser : '' autant de '' ; '' autant de droit et de justice '' ligne 14.

L'articulation logique ligne 13 : '' en sorte que '' ; la comparaison d'égalité ligne 14 : '' autant de droit et de justice '' et l'identité exprimé par '' la même loi '' constituent trois éléments justificatifs de la violence dont l'objectif est de se libérer d'un pouvoir usurper. B) Une autorité acceptée Ligne 17 : '' Quelquefois '' et l'emploi du présent de vérité général fait passer l'autorité imposé par la violence en autorité acceptée.

Ligne 20 : '' tyran '' se change en '' prince ''. Ligne 21 '' consentement '' ; '' usage légitime, utile avantageux '' Ce lexique à connotation positive porte sur un régime acceptable en opposition avec le premier envisagé. Ligne 23 la conjonction de coordination '' car '' nous laisse en envisager les limites. C) La domination divine Ligne 25 : '' maître supérieur '' ; ligne 26,27 '' maître aussi jaloux qu'absolu '' ; ligne 27 '' droits '' et ligne 28 '' permet '', ces termes nous montre l'existence d'un maître absolu qui n'est autre que Dieu et insiste sur une domination divine. Existence d'une hiérarchisation entre les hommes avec les expressions : '' ordre de subordination '' et '' obéissent à l'un d'entre eux '' ligne 29,30. Autorité doit être soumise à la '' raison '' et à la '' mesure '' pour éviter une idolâtrie humaine.

Enfin Diderot aborde les signes extérieurs de la soumission avec ligne 32 : '' fléchir le genou '' et ligne 35,36 '' marques d'un culte civil et politique '' pour signaler que ce ne sont que des marques externes et que ce qui compte se trouve dans l'esprit. III) Un texte audacieux A) La Monarchie Absolue remise en question Notion de consentement et de contrat : ligne 22 '' conditions '' ; ligne 23 '' fixent '' Diderot va ouvertement remettre la Monarchie Absolue en question. En faisant appel à la croyance religieuse, qui interdit l'idolâtrie '' civile ''. Ligne 31 : '' créature '' et '' Créateur '' l'antithèse entre ces deux mots nous montrent qu'un être humain ne peut pas prendre la place du créateur. B) Une alternative à la Monarchie Absolue Diderot dans son article devient dangereux pour le pouvoir politique en place. Ligne 38 à 39 : '' Un Anglais n'a point de scrupule...

'' qui permet de revenir à ce qui est l'essentiel du propos de Diderot, soit l'autorité totale d'un homme sur d'autres est contraire à la croyance religieuse.

Diderot cherche donc à nous dire qu'il y a une alternative à la monarchie de droit divin ou le roi détient tous les pouvoirs, il fait donc référence à la monarchie parlementaire qui existe déjà depuis plus d'un siècle en Angleterre et qui est me modèle politique des philosophes des Lumières. C) Une violence légitimité. »