Anthropologie: Musique

« Musique 153 (cloches, galets, etc.), Il distingue les membranophones (tambours, etc.), les corclophe»nes et les aérophones.

En fait, les techniques indigènes font souvent éclater ce cadre : dans ·la gors des Hottentots, sorte d'arc musical, les vibrations de la corde sont provoquées par l'émission d'un souffle.

La plus importante collection d'instruments primitifs se trouve en ·Angleterre, à Oxford, au mueée Pitt-Rivera.

5 Les dlffuslonnistes considèrent que la présence d'ins­ truments identiques en des points éloignés prouve une migratle»n ancienne.

C'est l'hypothèse entre autres du Hollandais Jaap Kunst, qui découvre à Java des cloches à battant externe également utilisées en Afrique.

En réalité, les techniques et les matériaux susceptibles de produire une vibration sonore sont en nCHIIbre limité.

Certains instruments sont attestés dans le monde entier : c'est ·le cas du rhombe, Instrument constitué de deux pièces de bois ovale, accrochées à une cordelette.

En Australie, · son vrombissement symbolise la voix des monstres lors de cérémonies d'initiation.

Si la théorie diffusionniste parait fragile sur bien des exemples, Il est incontestable en revanche que des formes musicales populaires comme la &emba brésilienne, la rumba cubaine ou les calypsœ des Antilles britanniques, ont été introduites par les esclaves africains.

6 ·La musique vise souvent à provoquer une entrée en transe, en particulier dans les cultes chamanlques.

Les rythmes syncopés, longuement répétés, prennent une grande part dans les rites vaucle»U d'Haïti et les cérémonies macumba du Brésil.

En Indonésie, le dalang, conducteur du théâtre d'ombres, atteint un état second sous l'effet d'une musique incantatoire.

~ Voir aussi : Artisanat, Dlffuslonnisme, Musée de l'Homme, Vaudou.. »