anthropologie

«  L’anthropologie, c’est l’effort fait envers l’autre pour le comprendre dans ses spécificités ⇒  Elle nous apprend à ne pas être prisonnier des identités, à ne pas enfermer l’autre dans une identité toute faite et figée, le risque étant de rentrer dans la caricature ⇒  Voir d’autres modèles culturels permet de prendre du recul par rapport à nos propres comportements, à nos habitudes ⇒  S’intéresser à l’autre permet, en retour , de mieux se comprendre soi-même, de porter un regard sur soi plus conscient, de développer sa réflexivité ⇒  Dans le rapport à l’autre, il est essentiel de comprendre comment on peut être perçu, quels effets on produit 2) S’interroger sur les représentations qui sont au fondement des actes que vous allez accomplir tous les jours Aller au-delà du constat de la diversité des cultures… S’interroger sur les fondements de notre propre pensée, de nos représentations ⇒  Les sciences biomédicales sont porteuses de représentations (individu, corps, maladie, mort, acte de soin…) ⇒  Retour sur les fondements de la médecine scientifique moderne, sur ses « racines » (c’est-à-dire la médecine anatomo- pathologique) pour voir ce qu’elle véhicule. ⇒  Identifier ce que la médecine que vous servez, que vous incarnez, véhicule comme valeurs, comme vision de l’homme, du corps 3) Savoir que la médecine est porteuse de représentations (de ce qu’est un corps, ce qu’est la maladie, ce qu’est la mort, ce qu’est un acte de soin, etc.) Ø  La médecine, construite dans l’univers de notre culture occidentale, est rationnelle, scientifique ⇒  La maladie est un vue comme un phénomène objectif, qui peut être détecté de manière externe, par des examens, des analyses, qui se traduisent en mesures, en chiffres ⇒  Quand on parle de la maladie, on se situe dans un registre scientifique ⇒  Très différent, par ex, des approches qui placent la maladie et ses causes dans le registre du religieux    L’anthropologie de la santé analyse les pratiques soignantes. »