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Analyse "La vieille et les deux servantes"

Publié le 02/04/2014

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La Vieille et les deux Servantes Introduction Jean de la Fontaine est connu pour ses fables bien qu'il s'illustre dans plusieurs genres littéraires prisés du Classicisme auquel il appartient : théâtre et poésie notamment. Le public retient surtout ses Fables, dont la publication s'étale sur près d'un quart de siècle, et qui s'inscrivent dans l'art de l'apologue. La fable La Vieille et les deux Servantes est comprise dans le livre V du premier des trois recueils, dédié au Dauphin (Louis de France). Elle est inspirée d'une fable d'Esope : La Femme et ses Servantes, et elle consiste bien en une leçon déguisée, séduisant le lecteur pour mieux le persuader. Il s'agit en effet dans cette fable de montrer que les stratégies et les arrangements conduisent souvent à des maux bien plus grands et à des conséquences plus terribles encore, et la sagesse est encore d'accepter son sort. Une fable narrative (personnages typés, péripéties, dénouement marqué) Un récit jouant sur le mélange des registres (comique, pathétique, prise de position du fabuliste) Récit vif, par l...

« compa ra ison à u n l u t i n au vers 25 regis t re comique→ dét resse et épu isemen t des servan tes regis t re pa t hé t ique → compassion : « les deux pauv res servan tes » (vers 16), « not re coup le » (vers 23), i n te rven t ions du na r ra teu r dans la descr ip t ion de la v ie i l le lassi t ude des servan tes : « do r ma ien t » (vers 16), « en t r’ouv ra i t u n œil », « étenda i t » (vers 17) exténua t ion, besoin de sommei l → Cet épu isemen t physique est m is en valeu r pa r la répét i t ion de « tou t » au vers 15 et l’en jambemen t su r le vers suivan t avec le verbe « Do r ma ien t ». L’hém is t iche « Tou re ts en t ra ien t en jeu, f useaux éta ien t t i rés » au vers 7 avec la pe rsonn i f ica t ion des « Tou re ts » mon t re que les servan tes son t confondues avec leu rs ou t i ls. renversemen t de si t ua t ion i ron ie du sor t → comique de si t ua t ion : st ra tagème des servan tes pou r assassine r u n coq mélange des reg is t res pa t hé t ique et comique Le meu r t re du « révei l le-ma t i n » (vers 21), qu i accélère le d rama t ique, et le comique de si t ua t ion qu i su i t off ren t u n dénouemen t i ron ique. L a mo ra le se p résen te comme u n élémen t conclu (« C’est ai nsi » au vers 26).

A pa r t i r de l’exemp le racon té dans le « Co rps » de la fable, L a Fon ta i ne i nd u i t u ne leçon u n ive rsel le, comme le mon t re l’u t i l isa t ion du p ronom « on » et du p résen t de vé r i té généra le, en s’appuyan t su r u ne exp ression p roverb ia le (al le r de Cha rybde en Scyl la). Conc l usion Dans cet te fab le, L a Fon ta i ne n’u t i l ise pas d’an i maux comme pe rsonnages.

I l ne fa i t pas ic i de cr i t ique v i r u len te pouvan t susci te r la censu re, qu i est u ne des ra isons de la p résence de l’an i ma l i té dans ses fables.

C’est aussi u n moyen de sédu i re le lecteur, ma is sans ce p rocédé, i l a r r i ve tou t de même à d ive r t i r le lecteu r en fa isan t u n réci t qu i susci te chez l u i à la fois le r i re et l’émot ion, pou r l u i l i v re r enf i n u ne leçon.

L a V ie i l le et les deux Servan tes est u ne cou r te fab le (31 vers) en compa ra ison de l a majo r i té dans les t ro is recuei ls.

Son « Âme » est u ne mora le u n iversel le pouvan t s’app l ique r à chacun, ma is l’au teu r dénonce aussi i mp l ic i temen t l’exp loi ta t ion des pet i tes gens.

Dans la société d’Ancien Régime, leu rs cond i t ions de t rava i l son t en effet pa r t icu l iè remen t d i f f ici les.. »

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