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Alfred de Vigny

Publié le 22/02/2012

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vigny
(1797-1863) Déçu par son siècle. Alfred de Vigny naît à Loches dans une famille noble, dévouée au métier des armes. Seul survivant de quatre enfants, il passe sa jeunesse à Paris dans un monde très clos d'aristocrates nostalgiques qui n'ont que mépris pour la Révolution et l'Empire. En 1805, Vigny entre à la pension Hix. Ses condisciples jalousent ce jeune aristocrate raffiné et l'accablent de brutalités. «Ces chagrins d'enfant, écrira-t-il, laissent dans l'homme une teinte de sauvagerie difficile à effacer.» Il prépare Polytechnique au lycée Bonaparte, mais les guerres qui ravagent l'Europe enflamment son imagination et lui inspirent «un amour désordonné de la gloire et des armes». A la Restauration, sa qualité de gentilhomme royaliste lui vaut, à 17 ans, d'être nommé sous-lieutenant à la compagnie des mousquetaires rouges de la maison du roi. Vigny ne connaît que la vie terne des garnisons. L'expédition d'Espagne ravive ses rêves de gloire. Nommé capitaine, il fait route vers les Pyrénées. Nouvelle désillusion: son bataillon demeure en deçà de la frontière. Las des casernes, Vigny obtient un congé en 1825 et épouse une riche héritière, Lydia Bunbury. Deux ans plus tard, il est définitivement mis en disponibilité.
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« Prénom : Alfred de Né en : 1797 Mort en : 1863 Famille : Vigny est né en Touraine dans une vieille famille noble d'officiers, ruinée par la Révolution. Études : Après des études en pension, il entre au lycée Bonaparte où il prépare l'entrée à Polytechnique de 1811 à1814. L'officier La Restauration fait naître un grand espoir chez Vigny qui voyait en Napoléon un usurpateur. Dès 1814, il s'engage dans l'armée.

Mais une triste vie de garnison l'attend bientôt. En 1823, il espère servir dans l'expédition espagnole, mais il reste en arrière-garde.

Il se désespère. En 1824, il obtient un congé qui est renouvelé régulièrement jusqu'à sa radiation des cadres. Le poète En 1825, il épouse une jeune Anglaise.

Il s'installe à Paris, fréquente les salons littéraires, se lie avec Hugo. Il se voue à partir de 1827 à sa carrière d'écrivain.

Au Cénacle, il est considéré comme un maître de la jeune école,mais il souffre de la gloire que connaît Hugo. Nouvelles désillusions La Révolution de 1830 afflige Vigny.

À travers plusieurs œuvres en prose, romans et pièce de théâtre, il évoque saprofonde désillusion.

En 1837, Vigny traverse une crise : il perd sa mère, rompt avec sa maîtresse Marie Dorval avecqui il a une liaison orageuse depuis six ans.

Il perd la foi.

Peu à peu, il retrouve sa sérénité.

Il est élu en 1845 àl'Académie française, après six échecs. En 1848, il n'est pas élu à la députation.

Il s'installe en Charente dans un domaine qui lui appartient. Rallié à Napoléon III, il n'obtient pas les postes qu'il espérait.

Il meurt en 1863.

Œuvres Sous ses allures de poète-philosophe, il cache une sensibilité tout aussi torturée que celle de ses contemporains.

Ondécèle même chez lui une angoisse devant le silence du monde. 1826 : Cinq-Mors, roman. 1826-1837 : Poèmes antiques et modernes, dont « Le Cor ». 1832 : Stello, roman. 1835 : Chatterton, drame. Servitude et grandeur militaires, nouvelles. 1837 : Daphné, roman. 1838 : « La Mort du loup », poème. 1839 : « Le Mont des Oliviers », poème. 1844 : « La Maison du berger », poème. 1847 : « La Bouteille à la mer », poème. 1849 : « Les Destinées », poème. 1864 : Publication posthume du recueil des Destinées.. »

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