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ZAZIE DANS LE MÉTRO de Raymond Queneau (résumé & analyse)

Publié le 19/11/2018

Extrait du document

Queneau (1903-1976) a déjà publié dix-huit titres avant Zazie. Ce roman lui apporte son premier grand succès. Il prolonge la veine populiste du premier livre (Le Chiendent) et manifeste les recherches formelles de l’auteur sur le néo-français, cette langue que nous parlons mais que nous n’écrivons pas. L’invention verbale et la poésie insolite qui en découlent ne sont pas sans rappeler Joyce, le maître de Queneau, ou Céline.

ZAZIE DANS LE MÉTRO

Raymond Queneau. Roman, 1959.

 

Jeanne Lalochère a confié sa fille Zazie à Gabriel, dit Tonton, danseur de charme. Zazie va parcourir alors Paris — le métro est en grève — rencontrant, au cours de son exploration, des personnages pittoresques et drôles: Charles, le taximan, Trouscaillon, étrange individu à l’identité mystérieuse, la veuve Mouaque, le perroquet Laverdure (\"Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire\"). Rencontres soumises au hasard, aussi fugaces que fantasques, dans un monde triste et dur. Au terme de ce périple, Zazie la petite nymphette a vieilli. L’histoire est simple et c’est le langage, travaillé, inventif et drôle, inspiré de la langue populaire, qui recompose et concrétise poétiquement cet univers insolite.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)ZAZIE DANS LE MÉTRO.

Ce roman.

publié en 1959, a révélé à de très nombreux lecteurs l'existence de l'écrivain francais Raymond Queneau (né en 1903), auteur de dix-huit livres déjà publiés· auparavant, sans y compter traductions et pla­ quettes.

Pourquoi, ce succès ? La question ne peut recevoir une juste réponse.

Peut-être les l''rancais étaient-ils lassés de leurs littératures ennuyeuses ? Peut-être l'attaque du livre, >, ou les exclamations de la jeune Zazie: >, etc .• déclenchèrent-ils une rumeur qui porta jusque dans les couches de la population ? Peut-être l'assimilation de Joyce, tant différée sur nos rivages (mais que Charles Chaplin, selon un de nos magazines, aurait iden­ tifiée dès les premières pages), peut-être cette assimilation a-t-elle éclaté enfin ? On ne sait.

Voici un petit résumé de l'argument : Jeanne Lalochère, étant occupée d'un jules, entrepose sa fille Zazie chez Gabriel (le relais se fait à la gare d'Austerlitz).

Gabriel, dit Tonton Gabriel, est danseuse de charme.

Zazie va parcourir notre ville-capitale, mais non pas découvrir le métro (celui-ci est fermé, ce sont des jours de grève).

Ses itinéraires, elle les accomplit quelque­ fois seule, quelquefois dans la compagnie de Tonton Gabriel et de ses amis et amies, relations et accointances.

Le lecteur rencontre donc Charles, un taximane; Gridoux, un cordonnier; Trouscail­ lon.

l'homme aux métamorphoses; et encore un mastroquet, une veuve nommée Mouaque, une douce créature prénommée Marceline, enfin le perroquet Laverdure, auteur au second degré d'une scie alors devenue à la mode (. »

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