Zadig 1748 ou la Destinée Voltaire (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

« la reine réduite en esclavage, la délivre et r etourne à Bab ylon e où règne le cha os (ch.

9-16).

Zad ig incognito triomphe dans un co mbat singulie r qu i perme ttra de dési ­ gner le nouveau roi , mais Itoba de lui ravit la victo ire.

L'ange Jesrad, dégu isé en ermi te, lui ex plique le sens de sa destiné et l'inv ite à accepter l'ordre de la Providence.

Zadig remporte l'épreuve des énigmes, devient ro i et épouse Astarté (ch.

17-19).

Passages -dés :le souper (ch.

12), l'erm ite (ch.

19).

r \ iÈMES DOMINANTS " • Le bonheur : su r un plan idéo logique, les événements successifs qui font o~Js tacl e à la félicité de Zadig montrent que le bonheu r es t difficile à y/rtein dre (qu'il est difficile d'être heureux dans cette vie ! [ch.

3]).

Sur un plan /narra tif, ils p roduisen t des pé ripéties à vale ur dramati que.

Sur un p lan lit­ téraire, ce thème, associé à celui de la Providence, donne une dimension philoso phique au conte.

• La Providence : Zad ig p ose le probl ème de la destinée et du sens de l'ac­ tion humaine.

Symbole de la sagesse et de la raison, Zadig fait!' expér ience du ma l, de l'arbitraire, de l' illog isme.

Pourtant, il n 'y a point de hasard , tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance (ch.

18).

L e parcours de Zadig illus tre l'or dre supérieur de la Providence et délivre une règle de conduite : Faible mortel, cesse de disputer contre ce qu'il faut adorer (ch .

18) .

• Le voyage : ce thème assure essen tiellemen t une fonction romanesque .

L'itinéraire de Zadig est ja lonné d'aven tures qui perme ttent la m ult iplica ­ tion des épiso des et rapprochent le conte du roman d'aventure.

L'Orient, cadre géographique du voyage, introdyit une touche d'exotisme et de poé ­ sie ori enta le dans le récit.

S ur un plan idéo logiq ue, ce thème permet de g lisser impunément des critiques de l'ordre établi en France.

STYLE • Le style polémi que -l 'exp lication : N'ayant jamais pu réussir dans fe monde , il se vengeait par en médire.

(ch.

4) - l'a rg umenta tion implicite : on t' admirait, et cependant on l'aimait.

(ch.

7) - l'opposition : Toue fe monde fut pour fui, non pas parce qu'il était dans le bon chemin, non pas parc e qu'il était raisonnabfe, non pas parce qu'il était aimable, mais parce qu'il était premier vizir.

(ch.

7) - le para doxe : Le malh eur de Zadig vint de son bonheur même, et surtout de son mérite.

(ch.

8) • Le com ique - la rupture du récit par le dialogue : Efle perçait fe cie( de ses craintes.

Efle s'écriait: • Mon cher époux ! on m'arrache à ce que j'adore ! » (ch .

1) -la parod ie (ici , de l'hyperbole orientale) : Étoiles de justice , abîmes de science, miroirs de vérité qui avez fa pesanteur du plomb, la dureté du feu, l'éclat du dia ­ mant ei beau coup d'affinités avec l'or.

(ch .

3). »