YANG-MING TS’IUAN Kl [La collection complète de Yang-ming].

« tir?s de la vie quotidienne : la v?ritable connaissance des choses ressemble au fait de d?sirer une belle fille ou d?avoir de la r?pugnance pour une mauvaise odeur ; voir une belle fille est pure connaissance, la d?sirer est un acte.

Mais lorsque nous voyons une belle fille, le d?sir nous vient soudain de la poss?der ; et ce n?est point parce que nous l?avons vue que nous nous sommes r?solus ? la d?sirer : la chose a d?pendu seulement d?un instinct.

De m?me, lorsque nous sentons une mauvaise odeur, se d?clenche aussit?t un mouvement de r?pugnance, et il n?est pas vrai qu?au moment o? nous sentons la mauvaise odeur, nous fassions une m?ditation sur les d?plorables cons?quences de la puanteur, avant de nous d?cider ? avoir de la r?pugnance : car celle-ci se d?clare spontan?ment.

Ce qui caract?rise cette philosophie, c?est la spontan?it? et la vivacit? dont elle fait montre dans l?argumentation.

On admirera aussi cette conception moniste de l?esprit, qui s?y trouve repr?sent? comme l?instance supr?me dont toute chose d?pend.

(Cf. Philosophie morale de Wang Yang-ming du p?re Wang Tch?ang tche S.J., N? 63 des Vari?t?s Sinologiques, Zi-Ka-wei, Chan- gha?, 1936).. »