VILFREDO PARETO : TRAITE DE SOCIOLOGIE GENERALE (Résumé & Analyse)

« L'homme ne règle pas son désir sur l'utilité Ut·U• Parmi nos actions , il faut distinguer les actions logiques et les actions non logiques.

Chacun de nous obéit en effet à son propre système de préférences, lequel repose d'abord sur nos instincts et nos passions.

Nos conduites sont rarement logiques Q ue l' homm e so it toujour s c apable d'expliqu er rationn e lle­ me nt ses ch oix ne sig ni - •Les notions que les diffé­ rents individus ont au sujet de ce qui est bien pour eux· rn6mes ou pour autrui sont essentiellement hétéro­ gànes.

et il n'y a pas moyen de les réduire à l'unité.• ViHredo Pareto , Traité de sociologie générale fie guère qu e se s ch oix so ie nt touj o ur s ration ­ n els.

Ain si, c ontr e l es utilit ari s tes , Vilfredo Pareto distingu e l es «ac tio ns l og iqu es» et les «ac tion s non log iqu es ».

Alors qu e les p remiè res m e ttent en œ uv re l es moye ns a ppropri és au but v is é , les secondes sont commandées d'abord par les senti­ ments et les passions.

L'homme peut vouloir ce qui lui fait du mal A bu s d' alcoo l, c on ­ s omm a ti o n d e dro­ gu es, p ass io n du je u ...

On p ourrait multipli er à l'infini les exe mpl es o ù l' individu donne sciemment la préfé ­ rence à ce qui le détruit.

Po ur Pareto , c hac un se d éte rmin e à partir d'un e éc he lle de p ré fé re n ces qui lui es t pro pre.

Nos systèmes de valeurs sont hétérogènes C ontrair em e nt à ce qu e la isse en tendr e Bentham , l'éco nomi ste ne p e ut co nsi dére r la société co mm e une pe r­ sonn e.

En eff et, l'uti­ lité subjective d'un même bien peut gran­ dement différer d ' un individu à un autre .

Il es t do nc parf ai te m e nt ab s urd e d 'a d di tio nn er d es qu antit és h été ro ­ gè n es : ce qu e ve ut le princ e est san s co mmun e me sur e avec ce que ve ut l 'es cl ave.

L 'utilitarisme échoue à rendre compte des conduites passionnelles , où le sujet devient l'agent de son propre malheur.

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