VIGNES FOLLES (Les). (résumé & analyse de l’oeuvre)
Publié le 17/12/2015
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VIGNES FOLLES (Les). Premier recueil (1860) de poésies d’Albert Glatigny (1839-1873). Ce « Jodelet rêveur », comédien errant et bohème, « au besoin souffleur », et qui jouait médiocrement dans les vaudevilles des rôles de vingt lignes, a subi particulièrement l’influence de Théodore de Banville, et il avouait même l’avoir imité au point de « perdre l’haleine à souffler dans son cor ». Les Vignes jolies, dédiées à l’auteur des Odes funambulesques, portent également - bien qu’à un moindre degré - la marque de Théophile Gautier, de Leconte de Lisle et de Baudelaire, dont les Fleurs du mal (*) avaient paru en*1857. L’édition de ce recueil d’un poète de vingt-et-un ans fut épuisée dès sa mise en vente. Ce sont 27 poèmes de tons divers, dont le parfum semble aujourd’hui bien éventé, mais ils devaient être suivis des Flèches d'or (1864), plus variées et moins tributaires de l’imitation, qui eurent l’estime de Sainte-Beuve et de Victor Hugo.
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