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VIE DE SAINTE MARIE L’ÉGYPTIENNE (résumé & analyse de l’oeuvre)

Publié le 13/12/2015

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VIE DE SAINTE MARIE L’ÉGYPTIENNE 

 

 

 

Poème hagiographique espagnol de 1.451 vers de neuf syllabes, conservé dans un manuscrit de la fin du xne siècle ou du commencement du xme. C’est très probablement la traduction d’un original provençal inspiré de la Vie de sainte Marie Égyptienne attribué à Robert Grosse-tête (Robert de Lincoln, 1175-1253). Le poème se rapporte à la légende de sainte Marie la Noire, popularisée en Occident par la narration de Sophronius, évêque de Jérusalem (vie s.) et dont le texte grec fut traduit en latin par Paul-Diacre (720-799?). On trouve d’autres versions de cette légende dans le Pré spirituel [Prato Spirituale] de Giovanni Mosco, dans le recueil de Surius : Probatis Sandorum Historiis (Cologne, 1578) et dans les Acta Sandorum. Marie, âgée de douze ans, quitte ses parents pour se rendre à Alexandrie où elle perd son innocence. Bientôt, de désordre en désordre, elle mène à dix-sept ans une vie des plus licencieuses. Un jour qu’elle assistait à l’embarquement de nombreux pèlerins se rendant à Jérusalem pour vénérer la Sainte Croix, Marie veut partir, elle aussi, et paie de son corps le prix du voyage. Arrivée à Jérusalem, elle s’apprêtait comme les autres fidèles à pénétrer dans le temple, lorsque soudain une force prodigieuse l’arrête sur le seuil : et c’est en vain qu’elle voudra entrer... chaque fois, elle rencontre le même obstacle. Alors la pécheresse descend dans les abîmes de sa conscience et, finalement repentie, s’adresse à la mère de Dieu pour qu’elle ait pitié d’elle et lui permette d’adorer la croix de son divin fils. 

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