VEILLE DE LA SAINTE-AGNÈS (La) (résumé & analyse de l’oeuvre)

VEILLE DE LA SAINTE-AGNÈS

(La) 

Poème en strophes spenseriennes de John Keats (1795-1821), publié en 1820. La légende veut que, dans la nuit qui précède la Sainte-Agnès, les jeunes filles voient en songe leur futur époux. La belle Madeleine se couche par conséquent pleine d’impatience et d’espérance. Pendant ce temps Porphyre qui l’aime, bien que leurs familles soient mortellement ennemies, ne peut résister au désir de la voir, réussit à pénétrer dans le château et à se cacher dans la chambre de

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Madeleine, grâce à la complicité de la vieille nourrice Angela. Dans la nuit, Madeleine s’éveille et, le voyant au pied de son lit, croit dormir encore ; mais Porphyre lui explique son aventure et la convainc de fuir avec lui dans son château. L’art de Keats était naturellement attiré par les scènes médiévales, où il pouvait donner libre cours à son goût des couleurs et des tons chauds. Le style est concis et somptueux, sans jamais cesser d’être juste : cet art de dire trouvera, d’ailleurs, sa plus haute expression dans les Odes du même auteur.