Devoir de Philosophie

VASES COMMUNICANTS (Les), d'André Breton

Publié le 20/05/2019

Extrait du document

breton

VASES COMMUNICANTS (Les), récit d'André Breton (1932) consacré à l'examen des thèses de Freud appliquées à la « magie quotidienne ». Le monde onirique et le monde réel sont des vases communicants comme la raison et la folie, le réel et l'irréel, et à la limite ne font qu'un (« en examinant de près le contenu de l'activité la plus irréfléchie de l'esprit, si l'on passe outre à l'extraordinaire et peu rassurant bouillonnement qui se produit à la surface, il est possible de mettre à jour un tissu capillaire dans l'ignorance duquel on s'ingénierait en vain à vouloir se figurer la circulation mentale » ). Partant des thèses du matérialisme dialectique (il cite abondamment Engels, Marx, Lénine, Feuerbach), Breton entend montrer que celui-ci ne saurait se borner à la transformation sociale du monde, il lui faut prendre en charge tout l'homme et son désir. Relatant une période douloureuse de son existence (printemps et été 1931), Breton se livre à une autoanalyse de lui-même. La publication des làzses communicants donna lieu à un échange de correspondance entre Freud et Breton : Breton inséra ces lettres dans une nouvelle édition de son ouvrage en les assortissant d'un commentaire qui marque l'irréductible opposition des conceptions freudienne et surréaliste concernant le rêve.

breton

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)V ASES COMMUNICANTS (Les).

Essai publié en 1932 par l'écrivain et poète français André Breton (1896-1966).

Cet ouvrage est consa­ cré au rêve et plus particulièrement à l'interpré­ tation qu'en donne Freud dans la Science des rêves (*).

Une première partie est presque exclusi­ vement consacrée au récit, puis à une tentative d'explication d'un rêve que l'auteur fit dans la nuit du 26 août 1931.

Son analyse, qui suit pas à pas le co11tenu manifeste du rêve, ne laisse de côté aucun des éléments plus ou moins récents qui avaient pu contribuer à sa formation.

Les carre­ fours qu'il présente sont explorés en tous sens et aucune préférence exclusive ne vient se manifester de la part de l'auteur en ce qui concerne la préé­ minence à accorder à tel ou tel ordre de détermina­ tion.

Et Breton conclut qu'il ne voit rien, dans tout l'accomplissement de la fonction onirique, qui n'emprunte clairement aux seules données de la < < vie vécue >> : .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles