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UNION OUVRIÈRE (L’) de Flora Tristan (résumé & analyse)

Publié le 21/11/2018

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UNION OUVRIÈRE (L’)

Flora Tristan. Essai politique, 1843.

 

L'Union ouvrière, de Flora Tristan (1803-1844), dénonce avec véhémence les conditions de vie et de travail des ouvriers dans la société industrialisée du XIXe siècle et propose un programme de réformes des mentalités et de la législation du travail qui devrait aboutir à une égalité réelle des individus. Le chapitre III ou «Le pourquoi je mentionne les femmes», dans lequel elle définit la femme comme la prolétaire du prolétaire, est l’un des textes fondamentaux de la pensée féministe française. Établissant la liaison entre socialisme et féminisme, Flora Tristan s’inspire largement de ses expériences personnelles et des observations qu’elle a pu faire sur la condition ouvrière lors de ses voyages en Angleterre à partir de 1826.

« coopératives de production et de consonunation, eUe écrivit d'abord des Promenades dans Londres, qui font un sombre bilan de la société industrielle anglaise.

D'un séjour décevant au Pérou en 1833, elle rapporte deux sujets d'ouvrages: Us Couvents d'Arequipa, qui paraît en 1836, et surtout les Pérégrina­ tù>ns d'une paria.

(1838).

• Plus qu'un tract politique, L'Union ouvrière est le cri d'indignation d'une femme engagée depuis toujours contre les répressi ons d'une agitation sociale dont elle examine logiquement les causes et les manifestations et à laquelle elle propose une solution: la création d'une union universelle des ouvriers et des ouvrières.

ÉomON• Flora Tristan, L'UniOn ouvrière, éd.

Daniel Armogathe et Jacques GrandJonc, Des femmes, l�.

Jean Baelen.

La VIe de Flora Tti8ton.

Le Seuil.

1972.. »

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