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Une société sous surveillance - une société sous surveillance, Fahrenheit 451° (Fiche de lecture)

Publié le 07/11/2011

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Le livre, ou plutôt la lecture n’est pas seulement un moyen de divertissement, mais aussi une méthode efficace pour transmettre un savoir, une idée bonne ou mauvaise, des faits historiques, etc. Dans une société comme celle qui est décrite dans le livre Fahrenheit 451° de Ray Bradbury qui est dite totalitaire, n’apprécie pas les livres, car ils apportent des idées divergentes. Ces dernières sont très dangereuses pour ce type de régime qui ne souhaite bien évidemment pas devoir affronter une révolte du peuple. Afin d’éviter ce genre de situation, le gouvernement met en place un système des plus étranges dans lequel les pompiers doivent immoler par le feu tout objet qui amène des idées divergentes. Dans le cas du livre de Ray Bradbury, les objets en question sont les livres. Est-il réellement nécessaire d’en arriver là, utiliser l’autodafé afin de préserver l’unité du régime totalitaire ? 

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« un peu près tous les ménages, mais une quantité d’écrans inimaginables.

La radio en possède également un et les journaux ne contiennent que des photos ! Les émissions qui passent quotidiennement sont vides de sens et ont pour seul but d’accentuer l’état léthargique des gens et de détruire la véritable communication.

Peu à peu, les personnages du livre ont commencé à perdre la mémoire et à consommer beaucoup de médicaments qui permettent de faire maintenir leur état décadent. Le culte de la violence vient compléter la liste des techniques utilisées afin de conserver la pensée convergente tant recherchée par la tyrannie.

Les pompiers jouent un rôle crucial dans ce domaine, car ils ont perdu leur fonction principale qui est d’éteindre les incendies et non pas de les déclarer.

Ils ne se contentent pas de mettre le feu aux livres, mais également aux maisons des détenteurs d’ouvrages littéraires.

La peur d’être dénoncé, la peur de voir sa maison partir en fumée, la peur d’être différent des autres incitent les gens à respecter le système en place. Une société qui prône la pensée convergente utilise tous les moyens possibles et inimaginables afin de maintenir ce régime.

Une condition sine qua non afin d’obtenir ce résultat est de détruire toute trace d’opposition.

Le livre n’est pas en soi dangereux, mais les idées qu’ils contiennent peuvent être dévastatrices.

La censure peut être une alternative aux autodafés si l’on ne désire pas interdire complètement les œuvres littéraires.

Toute fois, la censure à ses limites et la méthode la plus radicale reste tout de même celle du feu.

L’état de Fahrenheit 451 s’est focalisé sur deux méthodes qui sont l’endoctrinement par la télécommunication et les médicaments afin d’altérer tout sens critique de la population.

La méthode de la médication reste tout de même faiblement utilisée ce qui m’étonne grandement en voyant les résultats obtenus.. »

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