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Une nouvelle orientation mondiale de l'économie

Publié le 20/02/2013

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La nouvelle orientation de l'économie mondiale Zhu Min L'économie mondiale s'est réorientée en vue d'une amplification de la consommation au détriment de l'investissement, cette stratégie est notamment celle qu'ont adopté les pays développés. En 2010, la part de la consommation dans leur PIB avait atteint 81,6%.En revanche, les pays émergents et en voie de développement empruntaient une logique inverse en privilégiant davantage les investissements, ainsi, si en 2010 la consommation ne représentait que 30,8% du PIB, l'investissement reflétait 67,1% du PIB. Les principaux moteurs de la consommation étant l'ingénierie financière et les effets de richesse dus au prix élevé des actifs. Une remise en question quant à leur efficacité sur un accroissement de la consommation dans le PIB, aujourd'hui, semble...

« ainsi   d’une   inadéquation   de   l’offre   et   de   la   demande   à  l’échelle   mondiale. Par ailleurs, la mondialisation installe le risque de chocs syst émiques   ce qui complique de mani ère substantielle les mesures de r éponse  à   la fois dans les pays d évelopp és et les  économies en d éveloppement.

  Une  étude du FMI sur les effets d’entrainement nous permet d’affirmer   qu’apr ès la crise financi ère les facteurs ext érieurs expliquaient pr ès de   60%   la   variation   de   la   production   des   cinq   économies   les   plus   importantes alors que cette part avant la crise n’ était que de 36% de   m ême     pour   le   reste   du   monde   ,   et   y   compris   dans   les   pays   é mergents.  Des   solutions   semblent   être   ainsi   propos ées   pour   pallier   aux   exigences nouvelles de l’ économie mondiale, en effet, c’est dans une   ad équation de la politique propulsant l’investissement dans une partie   du  monde  et  celle  propulsant  la  consommation  ailleurs  qu’il r ésultera   une   meilleure   coordination   économique.

  D ès   lors,   il   serait   plus   que   n écessaire   que   les   économies   d évelopp ées   adoptent   des   r éformes   d’optimisation   de   la   productivit é,   que   la   zone   €  renforce   l’union   mon étaire   et   que   les   march és   émergents   et   les   économies   en   d éveloppement   stimulent   leurs   sources   domestiques   de   croissance.

  Ces politiques doivent ainsi s’inscrire dans une stabilit é budg étaire et   externe,   d’un   autre   cot é  les   mesures   et   politiques   r églementaires   en   mati ère de finance doivent    être coordonn ées au niveau mondial afin   de  mettre  en  place  des r ègles  fond ées  par  le  consensus  en  r éponse   aux grandes institutions mondiales. Tout ceci permettra finalement de   r éduire   sur   l’instabilit é économique   et   les   ajustements   d ésordonn és,   tant sur le plan national qu’international toujours dans l’id ée du profit.. »

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