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Un secret- GRIMBERT

Publié le 22/12/2012

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Chloé2nd10 DUSS Fiche de lecture 1 Un secret Philippe GRIMBERT 2004 (éditions Grasset et Fasquelle) Prix Goncourt des Lycéens 2004 Grand Prix littéraire Elle en 2005 Appréciation personnelle du livre J'ai apprécié lire Un Secret de Philippe Grimbert, car l'auteur raconte son expérience vécue. Nous arrivons facilement à se mettre dans l'histoire, nous nous mettons à sa place, et nous essayons de comprendre son vécu durant cette période douloureuse de sa vie. Contexte historique et social de l'écrivain Philippe Grimbert est né à Paris en 1948, c'est un écrivain et un psychanalyste. Il n'a pas vécu la Seconde Guerre Mondiale. Son nom de famille a changé d'orthographe, au début c'était Grinberg mais révélant trop l'ascendance juive de sa famille, il fut modifié. Il a publié trois essais de musique et deux livres dont Un Secret qui lui rapporte deux titres (le prix Goncourt d...

« 6) Citations retenues J’ai retenu deux citations dans ce texte : « Aussi longtemps que possible, j’avais retardé le moment de savoir ; je m’écorchais aux barbelés d’un enclos de silence.

» L’autre est : « Butant sans cesse contre le mur douloureux dont s’étaient entourés mes parents, je les jamais trop pour tenter d’en franchir les limites, pour écarter les lèvres de cette plaie.

J’étais décidé à ne rien savoir ».

Cette deuxième citation qui se trouve à la page 17 représente bien le roman, c’est un passage poétique et harmonieux. 7) Synthèse du sujet Tout d’abord le narrateur nous raconte son enfance.

C’est un enfant faible, fragile et qui est négatif quand il se voit dans le regard de son père.

Cet enfant s’est inventé un père qui représente tout le contraire de lui-même.

Ce garçon est le fils de sportifs, Tania et Maxime, d’origine juive qui dirigent un magasin de sport. Louise, une amie de la famille les écoute et les soulage quand elle en a besoin.

Philippe a eu un problème à l’école en regardant un film et n’a pas voulu dire la vérité à ses parents, il s’est alors livré à Louise qui lui a raconté en échange toute la vérité.

La guerre est déclarée : Robert part au front (il est marié à Tania).

Les temps sont de plus en plus durs pour les juifs, Maxime, Hannah, Simon, leur famille et Louise décident de s’exiler en zone libre à Saint- Gauthier.

Les hommes partiront en premier et feront signes aux femmes ensuite.

Lors du deuxième voyage vers Saint Gauthier elle se dénonce elle et son fils en montrant leurs véritables papiers à un officier allemand.

A Saint Gauthier personne ne peut ignorer la relation entre Tania et Maxime.

Ils ont malgré eux succombé à leur amour.

La guerre est finie, tous rentrent à Paris, Hannah, Maxime, Simon et Robert ne reviendront pas.

Tania et Maxime se marient et ont un enfant ensembles.

Au terme de ce récit, le narrateur est libéré de l’emprise de ce frère imaginaire.

Il connaît le secret de ses parents, mais se tait par amour pour eux.

Tania développe une grave maladie, Maxime décide de mettre fin à ses souffrances.

Leur chien meurt et Maxime est bouleversé.

Le fils concède à son père cette responsabilité mais lui assure que c’est la seule : il le libère ainsi du secret qui l’obsède. 8) Thèmes connexes Dans son récit, Grimbert sous entend deux thèmes connexes.

C’est un roman psychologique .

En effet, dès le début, le jeune Philippe souffre de se voir si maigre et fragile en comparaison avec ses parents si dynamiques.

Il voit dans le regard de son père qu’il n’est pas à la hauteur de ses espérances.

Et, au fil du texte, on comprend pourquoi ce narrateur était si mal dans son corps : il était rongé par un secret familial.

Dès que Louise lui révèle ce douloureux secret, il se métamorphose physiquement et se renforce.

De connaître ses origines ne lui a pas permis de fermer des plaies profondes mais de s’accepter et de mettre des mots sur ses propres maux.

Ce roman offre une réflexion sur le secret, ses conséquences et sur le poids de la culpabilité.

On peut également distinguer une identité juive.

Dans ce livre, par exemple, Maxime refuse de porter l’étoile jaune, plusieurs périphrases, à travers les chapitres, dénonce les juifs.

Grimbert souligne indirectement l’absurdité de cette guerre et du génocide des Juifs. 2. »

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