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Tristan CORBIERE: Les Amours jaunes (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Bohème et fantaisiste, le poète jette sur son existence un regard plein d'humour et de détresse. Corbière donne ici libre cours à son rire... jaune ! Les Amours jaunes ont été publiées à compte d'auteur en 1873 et passèrent inaperçues malgré neuf poèmes publiés également dans la Vie parisienne.
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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)AMOURS JAUNES (Les) T rusr AN CoRBIÈRE.

Poèmes, 1873.

Le ton domin ant de ce recueil est celui du sarcasme, à régard d'une vie qui n'a apporté au poète rien de ce qu'il en attendait.

L'humour désespéré et une certaine manière de jouer avec le langage caractérisent une poésie qui est avant tout le cri d'une existence cond amnée très tôt à la maladie et à la so uffran ce.

Les seuls rayons qui illu­ min ent cette œuvre sont ceux du soleil d'Italie et ceux qui baignent l'Océan breton, où le poète puise le meilleur de son inspiration.

• Seul recueil publié par Tristan Cor­ bière ( 1845-1875), Les Amours jaunes ne furent découverts que longtemps après leur parution, par Verlaine, qui fit figurer leur auteur panni ses Poètes maudits, aux côtés de Rimbaud et de Mallanné.

Plus qu'aucun autre poète, Corbière mérite bien ce quaJificatif, tant par son destin malheureux que par le portrait qu'il trace de lui-même dans son œuvre.

celui du • léger peigneur de comètes • (cPetite Mort pour rire•)t •songe -creux• auquel la poésie n'apporte aucune consolation.

Avec Charles Cros et Jules Laforgue, Corbière témoigne de ce doute à l'égard de la poésie qui caract érise l'esprit ·décadent•, et qui se traduit par une dérision pet ntanente.

Mais.

chez lui, cet irrespect se colore d'une indignation et d'un frémissement tout particuliers, qui aboutissent à cette • exaspération verbale • dans laquelle Tristan Tzara voyait la marque la plus originale de sa modernité.

ÉomoNs: Corbière , Les Amours jaunes, dans Œuvres complètes: Cros-Corbière, éd.

Pierre-Olivier Walzer et Louis Forestier, Gallimard, • La Pléiade •, 1970.

Gallimard, • Poésie •, 1973.

ÉTUDES: Jean Rousse lo t, Tristan Corbière.

Seghers, 1951.

Henri Thomas, Tristan le dépossédé, Gallimard, 1972.. »

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