TRAITÉ DU CIEL ET DU MONDE.
Publié le 30/01/2016
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TRAITÉ DU CIEL ET DU MONDE.
Cet écrit est un des plus curieux de ceux que nous a laissés Nicole Oresme, grand-maitre du collège de Navarre en 1356. puis évêque de Lisieux. qui fut un esprit universel singulièrement en avance sur son temps. Traducteur d’Aristote, il a composé des traités pleins de vues profondes, aussi bien sur la politique (Livre de politique), sur la physique et l’astronomie que sur l’économie : Livre appelé économique et surtout le Traité du commencement et . première . invention des monnoves. A côté du De difformitate qualitatum et du Traité de la sphère, l’œuvre la plus digne aujourd’hui de retenir notre attention est ce Traité du ciel et du monde. où Oresnie s’affirme comme le lointain précurseur des recherches qu’entreprendront Descartes et Galilée, mais surtout comme le prédécesseur direct de Copernic. Il y soutient en effet qu’ « on ne pourrait prouver par quelconque expérience, que le Ciel soit mû de mouvement journal et la Terre non » ; on ne saurait le démontrer non plus par raisonnement. A cette affirmation, il ajoute
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