Traité de la nature humaine. hume (résumé et analyse)
Publié le 13/12/2013
Extrait du document
Traité de la nature humaine. le premier et le plus important des ouvrages du philosophe écossais David Hume, paru en 1739 (livres I et II) et en 1740 (livre III). Il traite de l'entendement, des passions et de la morale. La première partie est de loin la plus connue. Hume y expose le principe fondamental de sa philosophie, selon lequel toutes nos idées sont des copies d'impressions. Des nombreuses conséquences de ce principe, la plus célèbre est l'idée que nos jugements de causalité ne sont que l'expression d'une croyance subjective engendrée par une habitude. Kant écrivit plus tard que cette conclusion sceptique l'avait tiré de son sommeil dogmatique.
«Or, puisque les impressions distinctives qui nous font connaître le bien et le mal ne sont rien d'autre que des peines ou des plaisirs particuliers, il s'ensuit que dans toutes les enquêtes sur ces distinctions morales, il suffira de montrer les principes qui nous font éprouver une satisfaction ou un désagrément à considérer un caractère, pour nous assurer de la cause qui le rend louable ou blâmable.»
David Hume, Traité de la nature humaine
«
La morale ne peut pa s s e fonder sur les sentiments
·~[·]~·
La cause première de nos passions n'est pas la raison.
C'est une chose entendue.
Il n'empêche que c'est à la raison
qu'il revient de déterminer ce qu'est le bien et le mal
et de contrôler les passions.
Les passions ne
connaissent
pas de lim.ites
M
êm e s i la raiso n
n e
détermine pas
les p assions , ell e peut
les go uve r ner .
C'est à
•Le principe suprime de la doctrine des mœurs est donc : Agis selon une maxime qù puiae en même temps valoir comme loi uni verselle .• Emmanuel Kant, Introduction à la méta physique des mœurs
elle de s'opposer à leurs
possibles débordements,
lesquels sont
à l'origine
de 1 'action immorale.
Puisque 1' instinct ne
régule plus les conduites
humaines, il faut bien
que ces dernières soient
soumises
à une autorité
que seule la raison est
capable d'incarner.
Le sentiment
ne fonde pas
le sens moral
H
um e, écrivant «que
la vertu se signale
par le plaisir , et le vice
par la douleur» (id.) , ne
semble pas envisager le
cas
du pervers jouissant
du ma l qu'il inflige à
autrui.
Certes,
il est des
êtres qui sentent qu'il
ne faut pas agir de telle
manière.
Malheureuse
ment, il en e st d 'autre s
qui n 'ob éissent qu 'à
l e
urs p en c hant s et
tirent satisfaction à se
comporter de manière
vicieuse.
Il ne suffit pas
de sentir
R
ou ssea u ne se
trompe pas en écri
vant: «L'homme n'est
qu'un être sensible qui
consulte uniquement ses
passions
pour agir , et à
qui la raison ne sert
qu'à
pallier les sottises qu'elles
lui font
faire>> (Fragments
politiques).
La raison
constituera toujours la
plus haute instance
morale.
T o
ut sentim ent est chose su bjec tive.
C'est à la rais on , q ui a
un e portée univ erse lle, de cont rô le r l es pass io n s, de dét ermin er
ce
qui est bien et m al p ar rappo rt au d ésir de s homm es..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- TRAITÉ DE LA NATURE HUMAINE, A Treatise of Human Nature de David Hume (résumé & analyse)
- TRAITÉ DE LA NATURE HUMAINE David Hume résumé et analyse
- Vie et oeuvre de David HUME (analyse du « Traité de la Nature humaine »).
- DAVID HUME : TRAITE DE LA NATURE HUMAINE (Résumé & Analyse)
- TRAITÉ DE LA NATURE ET DE LA GRÂCE, 1680. Nicolas Malebranche (résumé & analyse)