TOMBEAUX (Les) Ugo Foscolo (résumé et analyse)
Publié le 02/02/2016
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Poème de l’écrivain italien Ugo Foscolo (1778-1827), en hendécasyllabes, écrit en 1806 et publié l’année suivante. L’occasion en fut une conversation de l’auteur avec Ippolito Pinde-monte, - lequel travaillait alors à un poème sur les Cimetières, - sur un sujet que les récentes dispositions légales (entre autres le décret napoléonien de Saint-Cloud) et surtout le climat spirituel de l’Europe au sortir de la Révolution rendaient actuel. Dans son poème, Foscolo reprend cette conversation au cours de laquelle son ami, esprit croyant, avait défendu le culte des morts, et réaffirme la vanité de tout monument funéraire, celui-ci ne peuvent restituer à l’homme les biens de la vie. Pourtant, le poète sent que cette illusion n’est pas totalement vaine : car c’est elle qui fait presque refleurir la vie autour des tombes et instaure entre vivants et morts le lien d’une muette conversation, perpétuant ainsi la mémoire d’un peuple. Les Milanais, nous dit Foscolo, ont oublié leur plus grand poète, Parmi, en oubliant de lui donner une sépulture. Bien que pieuse illusion, le culte des morts est un des fondements de l’humanité : se souvenant de la Science nouvelle (*) de Vico, Foscolo, survolant les siècles, évoque les âges les plus reculés et voit les tombeaux
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