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Toi qui pâlis au nom de vancouver de Marcel Thiry

Publié le 20/05/2019

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Toi qui pâlis au nom de vancouver, recueil de Marcel Thiry (1924). Le titre de cette mince plaquette est emprunté au premier décasyllabe de l'un des poèmes du recueil. Titre qui révèle d'ailleurs les deux thématiques fondamentales du livre : le pouvoir d'envoûtement de noms de villes, de fleuves et de lieux lointains, d'une part ; d'autre part, la nostalgie d'un banal voyage dont le souvenir suffit toutefois à dédoubler le moi (« Ton souvenir est plus toi-même que toi-même »).

« TOI QUI PALIS AU NOM DE VANCOUVER MARcEL THIRY.

Poèmes, 1975.

Marcel Thiry (1897-1977), auteur belge d'expression française, a retenu pour l'ensemble de son œuvre poé­ tique le titre de son deuxième recueil 0924).

n n'a en effet conservé du pre­ nùer, Le Cœur et les Sens 0919), que quelques textes.

L'œuvre de 1924 pré­ sente les thèmes primordiaux: le voyage, la recherche, l'exaltation quand le but semble proche, la richesse des rencontres de hasard, les notations prises sur le vü, la force d'attraction des noms de ville et de pays, qui sont comme entourés d'un halo bleu.

Les recueils ultérieurs marquent un inflé­ chissement.

La vie professionnelle sans noblesse brise l'élan.

Le désir de mou­ rir se substitue au rêve d'exotisme.

Plus tard, la Seconde Guerre mon­ diale.

puis la conscience de vieillir pro­ voquent de nouvelles ruptures.

Dans les derniers poèmes, le grand âge est nùeux accepté et fait naître un épi­ curisme sans complaisance.

• Toute l'œuvre est marquée par l'in­ fluence de Henri de Régnier, Verlaine et Apollinaire.

Aw: premiers, Thiry em­ prunte la richesse de l'imparfait qui. »

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