TITE ET BÉRÉNICE, de Corneille

« 176 TF.XTES COMMENTÉS ET, conis développera tout û l'heure se présentent en même temps à sa pensée il est à peine maître de lui (y.

1326-1331).

Néron lui répond d'un air détaché sera-t-il toujours l'esclave de sa réputation et de son passé et sacrifiera-t-il ses plaisirs à la popularité Que le hasard nous donne et nous ôte en un jour? Si l'on voulait caractériser le style, on pourrait souligner les qualités ordinaires de Racine : simplicité, naturel, élégance, harmonie.

105.

CORNEILLE ET RACINE DÉNOUEMENT DE BÉRÉNICE.

Comparer la scène iii de l'acte V de la Bérénice, de Racine et la scène y de l'acte V de Tue et Bérénice, de Corneille.

Voir les textes dans Chevaillier et Audiat, Les Textes français, xvii' siècle, p.

664 et suivantes.

Si on en croit Voltaire, c'est Henriette d'Angleterre qui mit aux prises Corneille vieilli et Racine alors dans tout l'éclat de son génie et de sa gloire (16'O).

La victoire ne pouvait faire de doute, d'autant plus que le jeune poète, peintre attitré des passions tendres, réussit à faire jouer sa pièce huit jours avant celle de son rival, et par les acteurs de l'hôtel de Bour- gogne, supérieurs dans le tragique à la troupe de Molière.

L'étude comparée du dénouement chez les deux auteurs mon- trera la différence des deux conceptions dramatiques et des deux poétiques.

I.

Action et personnages.

1.

Le sujet était peu dramatique.

Corneille l'a compliqué un peu par les rôles de Domitian et de Domitie, qui viennent mêler l'amour à la politique.

- Racine s voulu s faire quelque chose de rien, s Antiochus, parfait amant qui sert généreuse- ment son rival, ne corse pas l'action, il la rend seulement plus ttendrissante,. »