Thierry Hentsch – Raconter et mourir
Publié le 07/09/2012
Extrait du document
Le roman est donc finalement bien porteur de vérité dans la mesure où il s’agit d’un support artistique pour délivrer un message, à travers la forme que les œuvres prennent, à l’instar des arts de la peinture voire de la musique. Cependant, tous les romans ne se valent pas artistiquement parlant, on peut citer notamment les romans de gare qui ne répondent qu’au critère du divertissement et qui par conséquent sont superficiels, ou encore les romans réalistes qui, par leur côté réaliste, perdent leur dimension artistique. Toutefois, les différentes idées défendues dans les romans ne sont pas des vérités absolues ; elles sont au contraire relatives aux écrivains et à leurs modes de pensée, tout comme l’est la vérité défendue par les philosophes dans leurs essais : ces idées divergent selon les points de vue des philosophes, mais ils n’en délivrent pas moins un message « vrai «, relativement parlant, encore une fois. Le rapprochement établi par Thierry Hentsch entre le roman et l’essai philosophique nécessite néanmoins une nuance : ces deux genres sont totalement différents dans la forme et ne sont pas aussi abordables. Le roman nécessite une certaine sensibilité de la part de son lecteur pour que sa dimension implicite soit saisie ; un lecteur inattentif pourrait effectivement passer à côté des thèmes-clé de l’œuvre. C’est une difficulté qui n’existe pas à la lecture d’un essai philosophique puisque celui-ci est écrit sans style complexe et peut se lire « au premier degré «, mais il ne faut pas négliger le fait que le roman possède par sa forme une richesse inexistante dans un essai : des personnages intégrés à une histoire fictive et un style d’écriture tous deux susceptibles de toucher le lecteur ; le roman est ainsi plus à même de séduire ce dernier et de le faire adhérer aux idées véhiculées par l’œuvre, bien que cela se fasse de manière subjective.
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prennent, à l’instar des arts de la peinture voire de la musique.
Cependant, tous les romans ne se valent pas artistiquement parlant, on peut citer notamment les romansde gare qui ne répondent qu’au critère du divertissement et qui par conséquent sont superficiels, ou encore les romans réalistes qui, par leur côté réaliste, perdent leurdimension artistique.
Toutefois, les différentes idées défendues dans les romans ne sont pas des vérités absolues ; elles sont au contraire relatives aux écrivains et àleurs modes de pensée, tout comme l’est la vérité défendue par les philosophes dans leurs essais : ces idées divergent selon les points de vue des philosophes, mais ilsn’en délivrent pas moins un message « vrai », relativement parlant, encore une fois.
Le rapprochement établi par Thierry Hentsch entre le roman et l’essaiphilosophique nécessite néanmoins une nuance : ces deux genres sont totalement différents dans la forme et ne sont pas aussi abordables.
Le roman nécessite unecertaine sensibilité de la part de son lecteur pour que sa dimension implicite soit saisie ; un lecteur inattentif pourrait effectivement passer à côté des thèmes-clé del’œuvre.
C’est une difficulté qui n’existe pas à la lecture d’un essai philosophique puisque celui-ci est écrit sans style complexe et peut se lire « au premier degré »,mais il ne faut pas négliger le fait que le roman possède par sa forme une richesse inexistante dans un essai : des personnages intégrés à une histoire fictive et un styled’écriture tous deux susceptibles de toucher le lecteur ; le roman est ainsi plus à même de séduire ce dernier et de le faire adhérer aux idées véhiculées par l’œuvre,bien que cela se fasse de manière subjective..
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