Devoir de Philosophie

THÉBAÏDE (la) ou les Frères ennemis, tragédie de Racine

Publié le 18/05/2019

Extrait du document

racine

THÉBAÏDE (la) ou les Frères ennemis, tragédie de Racine (1664). C'est sa première pièce, inspirée d'Euripide (comme le dit la préface de l'édition de 1676) mais surtout de Y Antigone de Rotrou (1639). Étéocle et Polynice se combattent jusqu'à la mort malgré les supplications de leur mère Jocaste et de leur sœur Antigone, et le noble dévouement de leurs deux cousins. La pièce, qui traitait un sujet rebattu et que Molière tenait à monter pour contrer la Thébaïde de Boyer jouée à l'Hôtel de Bourgogne, fut un échec complet.

racine

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)THtBAIDE OU LES FRtRES ENNEMIS ILal JEAN RAciNE.

Tragédie, 1664.

La première pièce de Racine met en scène la famille d'Œdipe, cette sorte de race élue du genre tragique, et y choisit l'histoire des Frères ennemis.

La Thé­ baïde s'ouvre le jour du combat décisif entre Étéocle et Polynice, fils d'Œdipe nés de l'inceste, qui tous deux veulent sans partage exercer le pouvoir sur Thèbes.

Mais Créon, frère de Jocaste - présenté comme un composé de machiavélisme et de lubricité -.

convoite lui aussi le trône.

Il est le rival malheureux de son fils Hémon, qui aime Antigone et est aimé d'elle.

La tragédie s'achève dans le sang: Hémon tente de s'interposer et tombe sous les coups des deux antagonistes, qui s'entre-tuent à leur tour; Jocaste se donne la mort.

suivie bientôt d'Anti­ gone et enfin de Créon • La pièce illustre la règle de la concen­ tration dramatique -sera-t-il possible d'apaiser la haine monstrueuse qui dresse les deux frères l'un contre l'autre et que Créon attise sans qu'ils s'en doutent? -et son corollaire, la simpli­ cité de l'action.

dont l'indécision calculée repose non pas sur Je jeu d'une fataUté extérieure.

mais sur celui des passions.

• Jeune auteur auquel ses poésies offi­ cielles ont donné une certaine situation mondaine.

Racine (1639-1699) débute dans la tragédie en prenant ses specta­ teurs à contre-pied.

Rompant avec la mode romanesque et galante illustrée par Quinault, évitant le genre de la tragé­ die politique pratiqué par Corneille vieil­ lissant.

le dramaturge redécouvre l'hor­ reur tragique.

D sacrifiera bientôt au romanesque: Alexandre le Grand•, qui annonce l'héroïsation de Louis XIV, répond bien davantage aux goOts du public.

ÉomONS u ÉnJt>Uo voir Alexandre le Grand.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles