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SYSTÈME DE L’IDÉALISME TRANSCENDANTAL, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (résumé & analyse)

Publié le 02/10/2018

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Cette œuvre, la plus importante de Schelling, marque l’aboutissement de sa première philosophie, qui coïncide aussi avec sa période fichtéenne. Néanmoins, sa démarche n’est déjà plus didactique (comme l’est celle de Fichte), mais, sous l’influence de Jacob Boehme, elle est devenue historique.

 

La «philosophie transcendantale» pose la primauté et l’absoluité de la subjectivité, qui constitue le moment naturel dont dérive le moment de l’objectivité. L’instrument de cette philosophie est l’intuition transcendantale, ou la faculté de saisir et de produire à la fois les actes de l’esprit; le moi en est l’objet, et la conscience de soi le principe

 

suprême. De ses deux aspects pratique et théorique, le moi effectue la synthèse en vue d’accéder à l’auto-détermination de l’entendement (faculté d’abstraire et de créer des catégories) et surtout à la volonté absolue. La transformation du réel par l’action s’opère grâce à l’imagination, et selon les lois de l’intuition.

 

La révélation de l’absolu qu’est l’histoire s’effectue en trois temps. Dans la première période, dite «tragique», l’absolu apparaît en tant que destin. Dans la deuxième, celle de la loi naturelle, l’arbitraire et la violence dominent. La troisième période est celle de la providence. Le moi ne devient conscient de l’identité entre subjectif et objectif que lorsque celle-ci se manifeste dans un produit «téléologique», mais sans finalité, par lequel la liberté et la nécessité se trouvent conciliées dans la nature. «La nature est un poème mystérieux, dont l’énigme, si elle nous était dévoilée, nous conterait l’Odyssée de l’esprit qui se fuit en se cherchant.» C’est au cœur même de la nature que réside l’intuition par laquelle, le conscient et l’in-

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