SURRÉALISME ET L’APRÈS-GUERRE (Le). Tristan Tzara (résumé)
Publié le 31/08/2016
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qui semble, pour lui, avoir toujours été préparée par les idéologistes. Il insiste sur le fait que la poésie « n’est pas uniquement un produit écrit », mais « une manière de vivre » que les dadaïstes et les surréalistes auront essayé de mener à son plus haut développement. Ce « désordre nécessaire » qu’était Dada, les amena à prendre la langue et la logique comme objet de leurs attaques du fondement de la société. Car ce mouvement fut avant tout, dans l’esprit de son animateur, une aventure de l’esprit au cours de laquelle tout fut remis en question. C’est avec un grand respect de l’homme que Tzara, comme pour se justifier, s’interroge sur la valeur du scandale, sur l’absurde qui fut pour lui une valeur poétique « comme la douleur ou l’amour »; il s’explique sur la position prise par les dadaïstes devant la révolution russe de 1917 : « leur activité destructrice trouvait (...) dans la guerre un champ où ils pouvaient exprimer leurs sentiments violents de dégoût... » Puis en de très belles pages, d’où parfois jaillit l’humour, il analyse le surréalisme, qui « procéda à une conciliation du monde », dénonce ses faiblesses et applaudit à ses grandeurs.
Dans la Dialectique de la poésie, Tzara tente une définition de la poésie et s’efforce de démontrer que les liens entre cet art et la pensée sont « compris dans la structure de l’être, et que la poésie, tout en étant un mode littéraire, est une forme particulière de la pensée ».
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